Une visite commentée de l’église
En début d’après-midi, c’est l’église, le plus ancien bâtiment communal, qui retenait l’attention des nombreux visiteurs, grâce aux explications détaillées de Denis Fabre qui présida de 1990 à 1994 l’association PRE (Proveyzieux Rénove son Eglise), qui entrepris la rénovation et l’embellissement du monument. On appris ainsi que celui-ci connut successivement trois périodes de construction, le Moyen Age, les XXVIIème et XIXème siècles. Chacun put ainsi admirer les panneaux d'arcature lombardes, la frise ocre sur fond clair du porche, sans doute d'origine moyennageuse ou le chœur de la nef construit en pierres de tuf local.
Denis Fabre |
Prêtre à Proveysieux de 1982 à 2000, Philippe Mouy, très expressif et chaleureux, s’attacha lui aux œuvres picturales qui ornent les murs de l’édifice, en insistant sur le rôle majeur et l’investissement personnel de l’artiste peintre Madeleine Wagner qui, un siècle après « L’École de Proveyzieux », apporta sa touche personnelle en faisant don d’un vitrail et de quatre peintures à l’église.
Philippe Mouy |
Une toile supplémentaire pour l’église
Car l’évènement le plus symbolique et sans doute le plus émouvant de la journée fut la donation à l’église Saint-Pierre, des « Quatre cavaliers de l’Apocalypse », une œuvre dans la tradition du style de l’artiste vers la fin de sa vie, qui est ainsi venue compléter l’iconographie déjà très riche de l’église.
Les quatre Cavaliers de l'Apocalypse |
Vanessa Devos-Wagner |
Cette cérémonie chaleureuse s’est conclue avec une « heure musicale », un concert avec André Gonnet au violoncelle (qui jouait sans partition !) et de Jacqueline Coivous, (impressionnante) au piano qui interprétèrent des œuvres de Bach, Schubert, Schumann et Henri Duparc. Un beau moment conclu sur le parvis de l'église, par le verre de l'amitié.
Marie Odile Devos-Wagner entourée de sa famille |
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