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samedi 31 juillet 2021

Proveysieux est la commune qui a le plus fort taux de contamination au sein des 49 communes de la Métropole grenobloise

C'est un record dont la commune de Proveysieux se serait bien passé : parmi les 49 communes de la METRO, Proveysieux se trouve en tête des statistiques en ce qui concerne les taux d'incidence. Avec 250 pour 100.000, ce chiffre est cinq fois supérieur au seuil d'alerte ! C'est le Dauphiné Libéré, dans son édition du mardi 28 juillet qui publie ce chiffre, extrait des données officielles. 

Selon le DL : "On se rassure comme on peut mais la Métropole est (provisoirement) encore loin des chiffres qui affolent notamment le pourtour méditerranéen (603 à Montpellier, 586 à Nice). Sa douzième place sur les 22 métropoles décortiquées par le site Covid Tracker est cette fois une bonne nouvelle. Les chiffres pour les plus de 65 ans sont une nouvelle encore meilleure puisque cette population, la plus à risque, est majoritairement vaccinée et n’affiche qu’un taux de 26 (au 24 juillet). Des statistiques conformes à celles que l’on trouve ailleurs en Isère (un taux de 154 pour 100 000 habitants, 189 en France). Mais rappelons que le seuil d’alerte est de 50. Et qu’il est dépassé quasiment partout sur notre territoire."

L'article poursuit : "Dans le détail, toutes les communes ne sont pas logées à la même enseigne. Si de petites communes (Veurey-Voroize, Sarcenas, Venon) restent assez loin des radars d’alerte, la quasi-totalité des 49 communes a dépassé le seuil de 50 et le nombre d’habitants n’est ici pas un repère.

En effet, dans la même catégorie, on trouve aussi bien Grenoble, que Brié-et-Angonnes ou Saint-Paul-de-Varces. Fait étrange, on retrouve dans la catégorie des communes les moins touchées Vaulnaveys-le-Bas et, dans la catégorie qui vire au rouge foncé… Vaulnaveys-le-Haut ! La palme, dont elle se passerait bien, revient à Proveysieux, seule commune métropolitaine à se situer au-dessus des 250."

On rappelle que le taux d‘incidence correspond au nombre de personnes infectées sur une semaine dans une population de 100 000 habitants. L’Insee l’explique ainsi : « En épidémiologie, le taux d’incidence rapporte le nombre de nouveaux cas d’une pathologie observés pendant une période donnée – population incidente – à la population dont sont issus les cas (pendant cette même période) – population cible. Il est un des critères les plus importants pour évaluer la fréquence et la vitesse d’apparition d’une pathologie ».

Voir aussi la carte du département de l'Isère ou le site CovidTracker qui permet d'avoir une bonne vision d'ensemble de l'avancée de la pandémie

jeudi 3 juin 2021

Déconfinement 3ème épisode : que pourra-t-on faire à partir du mercredi 9 juin ?

Comme précisé dans un article précédent, le calendrier du déconfinement et des réouvertures obéit à une stratégie en quatre étapes. Le 9 juin en est la troisième. Prochain épisodes, le 30 juin.

À compter du 9 juin 2021, un certain nombre de restrictions sont allégées :

  • Le couvre-feu est repoussé à 23h.
  • Le télétravail est assoupli, en concertation avec les partenaires sociaux au niveau des entreprises.
  • Les conditions d'accueil dans les commerces évoluent ainsi :
    • la jauge dans les commerces, les marchés couverts est ramenée à 4m² par client ;
    • les terrasses extérieures peuvent accueillir 100 % de leur capacité avec une limite de 6 personnes par table ;
    • les cafés et restaurants peuvent accueillir leurs clients en intérieur avec une jauge de 50 % avec une limite de 6 personnes par table.
  • Les conditions d'accueil dans les lieux culturels et de loisirs évoluent ainsi :
    • les musées peuvent accueillir leurs visiteurs avec une jauge de 4m² par visiteur ;
    • les cinémas, les théâtres les salles de spectacle, les chapiteaux avec une limitation de 65 % de l'effectif, jusqu'à 5 000 personnes par salle (le pass sanitaire est exigé au-delà de 1 000 personnes) ;
    • les bibliothèques ramènent leur jauge à 4m² par visiteur et maintiennent 1 siège sur deux en configuration assise ;
    • les festivals de plein air assis peuvent se dérouler avec une jauge de 65 % jusqu'à 5 000 personnes (le pass sanitaire sera exigé au-delà de 1 000 personnes) ;
    • les parcs zoologiques en plein air avec une limitation de 65 % de l'effectif ;
    • les casinos avec une limitation de 50 % de l'effectif (le pass sanitaire est exigé au-delà de 1 000 personnes).
  • Les établissements thermaux avec une limitation de 100 % de leur capacité.
  • Les salons et les foires peuvent à nouveau se tenir et accueillir leurs visiteurs dans la limite de 50 % de l'effectif, jusqu'à 5 000 personnes (le pass sanitaire est exigé au-delà de 1 000 personnes).
  • Les lieux de culte et les cérémonies (mariages ou pacs) : 1 emplacement sur 2. Les cérémonies funéraires dans les cimetières peuvent se tenir avec une limitation de 75 personnes.
  • Les rassemblements de plus de 10 personnes restent interdits, sauf visites guidées.
  • L'enseignement supérieur se poursuit avec 50 % de l'effectif en présentiel jusqu'en septembre.
  • Les écoles de danse peuvent reprendre leurs enseignements pour les majeurs non prioritaires (sans contact) avec une jauge de 35 % par classe.
  • Sport :
    • les établissements sportifs couverts (gymnases, salles de gym, piscines couvertes) peuvent accueillir les pratiquants (sauf pour des sports de contact) avec une jauge de 50 % de leur effectif et les spectateurs (65 % de l'effectif, jusqu'à 5 000 personnes assises, pass sanitaire au-delà de 1 000 personnes) ;
    • les activités sportives de plein air sont possibles dans la limite de 25 personnes, y compris pour des sports de contact ;
    • les compétitions sportives de plein air pour les pratiquants amateurs peuvent se tenir dans la limite de 500 participants ;
    • les établissements sportifs extérieurs (stades) peuvent accueillir tous les pratiquants (y compris pour des sports de contact) et les spectateurs (65 % de l'effectif, jusqu'à 5 000 personnes assises, pass sanitaire au-delà de 1 000 personnes).

samedi 1 mai 2021

Une deuxième année sans foire du premier mai

La traditionnelle foire annuelle du village de Proveysieux est donc annulée pour la deuxième année consécutive et ceci, bien sûr, à cause de la COVID. Bon, au vu de la météo, on regrette un peu moins !

 

Réunies en Comité des fêtes fin mars, les associations proveysardes n'avaient pas souhaité organiser cette fête, avec regret. L'interdiction des regroupements, des repas, des débits de boisson aurait compliqué très sérieusement l'organisation de l'événement.

La décision d'annulation, pour la deuxième année consécutive, a été confirmée par le maire, "au vu des circonstances actuelles et suivant les consignes nationales et préfectorales".

 

Les associations dans l’attente

Depuis plus d’un an maintenant, et comme dans la majorité des communes, la quasi-totalité des événements festifs ou culturels ont été annulés, et ceci au grand désespoir des associations qui trouvent là l’occasion de se faire connaitre et d’apporter un peu de trésorerie à leur budget. C’est particulièrement le cas de l’Association des Parents d’Élèves ou du Sou des Ecoles qui comptent sur ces fêtes pour l’organisation des activités périscolaires (sorties ski de fond, spectacle de la fête de Noël ou voyage de fin d’année) et le fonctionnement de l’école.

Cet arrêt des activités pénalise aussi l’Amicale de Proveysieux, qui, tout au long de la saison, propose spectacles et repas festifs et assure une animation appréciée.

La suppression de cette foire, c’est aussi et surtout un point d’arrêt aux rencontres entre les habitants, notamment autour du four à pain communal de Pomarey, véritable lien social, qui n’a plus été mis en chauffe depuis de nombreux mois.

Tout le monde au village espère qu’on pourra bientôt retrouver « le monde d’avant », avec un rendez-vous déjà pris, mais encore sans garantie, pour la fête champêtre de Girieu en début d’été. On croise les doigts.

jeudi 1 avril 2021

Reconfinement, le retour. Pour vous y retrouver avec la limite des 10 kilomètres autour de chez vous

Dans le cadre des dernières mesures liées au reconfinement sur le territoire métropolitain annoncées par notre président ce 31 mars, les déplacements liés à l’activité physique individuelle, à la promenade ou aux besoins des animaux de compagnie sont autorisés dans un rayon maximal de dix kilomètres autour de notre domicile, sans limitation de durée et sans attestation.

Un site est à votre disposition pour calculer votre rayon d'action.

Pour Proveysieux, voici le rayon des 10 kilomètres calculé à partir de la mairie. Les habitants du haut de la commune (Pomarey, Planfay) iront donc moins loin dans le Vercors que ceux de Rigaudière ou Bellevue... Non, ce n'est pas un poisson !

 



mardi 30 mars 2021

L’Abécédaire de la COVID ou le récit d’une année où tout s’est arrêté et une autre où ça continue (4ème et dernière partie)

Suite (et fin, ouf !), de l'abécédaire COVID avec les lettres S à Z. Vous l'avez sans doute remarqué pour certaines parties, l'actualité, qui évolue en permanence (on n'est pas à l'abri de gros changements au cours de la semaine à venir), fait que les définitions peuvent changer. Il y aura sans doute d'autres termes à rajouter au cours des prochains mois...

Pour voir la première partie, cliquer ici...
Pour voir la deuxième partie, cliquer ici...
Pour voir la troisième partie, cliquer ici...

S comme SPÉCIALISTES. Infectiologue, Épidémiologiste, Virologue, Immunologiste, Pharmacologue… On ne savait pas qu’il y avait autant de spécialistes de la pandémie. Les médias leur ont ouvert très largement leurs antennes et les pages de leurs journaux. Pas sûr que tous aient un avis très autorisé !   

S comme SEPTAINE. Sept jours, c’est le temps qu’on demande maintenant si on est positif. Au début, c’était deux semaines. Maintenant c’est dix jours.

S comme  SECONDE VAGUE. On ne l’a pas vue venir. A la fin du printemps 2020, tout le monde croyait que la pandémie n’était qu’un (très) mauvais souvenir. On ne s’est pas trop méfiés… La deuxième vague nous a pris par surprise. Troisième vague ? On en parle… RECONFINEMENT ?

S comme SPORT. Complètement arrêté. Que ce soit pour les professionnels, qui se retrouvent à huis clos pour leurs compétitions, et qui n’arrivent pas à terminer leurs championnats, ou pour les amateurs qui voient leurs espaces fermés pour une période indéterminée. Plus grave, ce sont les petits clubs qui accueillaient, tout au long de la saison, enfants et adolescents… Sont dans la rue.

S comme SPECTACLE VIVANT. Complètement à l’arrêt, lui aussi, aussi depuis des mois, pas essentiel et hautement contagieux…  Si l’on souhaite pouvoir accéder aux spectacles théâtraux, on voit mal comment les concerts où les spectateurs sont debout, dans les festivals notamment, vont pouvoir redémarrer.

T comme TESTS, qu’on nous demande maintenant de plus en plus avant la mise en place du passeport sanitaire. Montrer un passeport pour aller au resto ou au ciné, on y va droit… Si vous voyez d’autres solutions à court terme…

T comme THÉORIE DU COMPLOT. D’aucuns nous disent que tout était prévu et programmé depuis le début. Il va falloir mettre des fins limiers sur l’affaire.

T comme TRUMP qui n’a pas survécu à la crise. Il avait tout compris depuis le début, sauf qu’il serait battu aux élections. Reste toujours assez populaire auprès d’une large partie des yankees…

T comme TELETRAVAIL qui est passé de marginal à essentiel. On devait y aller tout doucement et puis la crise a boosté ce mode de travail, qui ne fait quand même pas le bonheur de tous.  

T comme TOURISME qui se limite maintenant à notre Hexagone. C’est déjà pas mal, mais c’est sans doute un secteur qui va compter beaucoup de victimes. Aura du mal à refaire surface avant des mois, voire des années.

U comme UNITED KINGDOM, le Royaume Uni qui a préféré quitter le bateau européen le 1er janvier dernier. L’avenir nous dira s’ils ont pris la bonne voie, notamment dans la gestion de cette crise.

V comme VIRUS. Voir COVID

Publié dans le journal "Marianne"

 

V comme VACCIN (Pfizer, Moderna, AstraZeneca). Ces vaccins qui, désormais, conditionnent toute notre vie future… Pas encore complètement sûrs que la vaccination règlera tous les problèmes, surtout si d’autres virus se pointent.

V comme VARIANT. Voir MUTATION

V comme VOYAGE, interdits ou pas recommandés depuis plus d’un an. On peut toujours voyager, mais pas sûrs de pouvoir revenir dans notre beau pays sans problèmes. Le jour où tout se débloquera, on retombera dans le tourisme de masse, comme on l’a connu à Venise ou Barcelone.

W comme WUHAN, une ville dont on n’avait jamais entendu parler, peuplée quand même de près de 9 millions d’habitants. Devenue tristement célèbre pour avoir été le siège du premier cas, c’est en tout cas la version toujours retenue.

X comme XI JINPING, le président chinois qui a su maitriser de bout en bout la pandémie. Pas sûr qu’il nous ait tout dit. Faut dire que les méthodes radicales mises en place en Chine pour arrêter la COVID en ont décoiffé plus d’un.

Y comme YFAUKON ou YAKA… Pendant la coupe de monde de foot, on est tous entraineurs… Pendant la pandémie on est tous épidémiologistes. Chacun a son avis mais on n’est pas obligé de le partager. Gardons un peu d’humilité… 

Z comme ASTRA ZENECA ou comme ZENECA. Labo né de la fusion en avril 1999 du suédois Astra et du britannique Zeneca. Il me fallait un terme en Z pour conclure cet abécédaire. Et puis pour mettre un petit point d'humour final à cet abécédaire, cliquer ici...

samedi 20 mars 2021

L’Abécédaire de la COVID ou le récit d’une année où tout s’est arrêté et une autre où ça continue (3ème partie)

Suite de l'abécédaire COVID avec les lettres N à R. J'essaie de le mettre à jour au fil des jours, mais tout évolue assez vite. Certains termes ne sont peut-être déjà plus à jour, comme ce 3ème confinement pour 1/3 des Français...

Pour voir la première partie, cliquer ici...
Pour voir la deuxième partie, cliquer ici...

N comme NETFLIX qui, comme AMAZON, a fait un peu (!!) de bénéfices… avec d’autres ! En d'autres termes, ils se gavent !

N comme NATURE, qui a repris le dessus lors du premier confinement. Rappelez-vous : sangliers, renards et canards se baladaient dans nos rues. Ailleurs, c’étaient les pumas…

O comme OLIVIER VERAN qui, suite à l’explosion en vol d’AGNES BUZYN, celle-ci ayant préféré concourir pour la mairie de Paris, est devenu LE ministre en vue. A très rapidement endossé le costume. C'est simple, on ne voit que lui. Est admiré ou détesté...

P comme PANDEMIE. On a tout dit là-dessus…

P comme PANGOLIN. Dès le débute de la pandémie, on a eu vite fait de lui mettre tout sur le dos à ce pauvre pangolin qui n’en demandait pas tant. Avec la complicité de sa consœur la chauve-souris d'ailleurs ! Il était déjà victime du braconnage à cause de ses écailles (en une seule semaine en avril 2019, Singapour a intercepté une cargaison de 14 tonnes, soit plus de 70 000 pangolins). Les experts de l'OMS, qui ont enquêté au débute de cette année en Chine durant quatre semaines, pour découvrir les origines de la pandémie de Covid-19 ont d'ores et déjà annoncé que l’animal à l’origine du coronavirus n'a "pas encore" été "identifié"… et ce n’est pas le pangolin, du coup réhabilité, et c’est tant mieux !

P comme PROTOCOLE SANITAIRE… Masques, gel, distanciation… voir ces mots.

P comme PCR. Le fameux test qui devrait nous dire si on l’a attrapé ou pas (le virus). PCR ou Polymerase Chain Reaction ou réaction en chaîne par polymérase. C'est une technique de routine utilisée dans pratiquement tous les laboratoires de biologie qui permet d'amplifier spécifiquement un ADN d'intérêt après plusieurs cycles de réactions biochimiques. Comme les masques, difficile au début de se faire dépister et surtout d’avoir les résultats. Ça semble aller mieux depuis.

Q comme QUARANTAINE. Ça a commencé comme ça, on a mis en quarantaine des voyageurs qui rentraient de Chine… On connait la suite !

R comme RÉSILIENCE qui désigne ici la capacité à surmonter l'épreuve du confinement. Les Français semblent être très, très résilients, contrairement à d’autres pays où les habitants sont descendus dans la rue.

R comme RAOULT comme le nom du médecin qui a fait la une des médias dès le début de la pandémie.  

R comme RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE qu’on a un peu mis de côté ! 2020 aura été l'année d'une crise sanitaire sans précédent mais aussi l'année la plus chaude jamais enregistrée. A ne pas oublier. Quoiqu'en ce mois de mars, qui ressemble plutôt à un mois de janvier...

vendredi 12 mars 2021

L’Abécédaire de la COVID ou le récit d’une année où tout s’est arrêté et une autre où ça continue (2ème partie)

Suite de l'abécédaire COVID avec les lettres F à M.

Pour voir la première partie, cliquer ici...

F comme FIEVRE. C’est le premier symptôme de la COVID dit-on, avec la toux sèche et la fatigue. Se méfier aussi des courbatures, maux de gorge, diarrhée, conjonctivite, maux de tête, perte de l’odorat ou du goût, éruption cutanée, ou décoloration des doigts ou des orteils… Plus grave, consulter !

F comme FFP2. S’il y a un FFP2, c’est qu’il y a aussi un FFP1 et un FFP3. Le FFP2 filtre au moins 94 % des particules présentes dans l'air contre 78% pour le FFP1 (utilisé par les bricoleurs) et 98% pour le FFP3. (FFP signifie filtering facepiece, littéralement « pièce faciale filtrante »).

G comme GESTES BARRIERE. On ne vous fait pas la liste. Slogans, affiches, tracts, flyers et spots vous ont tout expliqué. Certains ne sont toujours pas convaincus de leur utilité.

G comme GUERRE (Nous sommes en…). C’est ce que nous annoncé six fois de suite notre président le 16 mars 2020 devant des millions de téléspectateurs, sonnant la mobilisation générale face à cet ennemi qu’on n’a pas vu venir.

H comme HOPITAL qui étaient, sont, seront saturés, débordés… (selon les dates), surtout si on ne met pas les moyens que demande le personnel depuis des mois, des années.

H comme  HYDROXYCHLOROQUINE, le médicament qui devait nous sauver selon le professeur RAOULT. Gros débat entre ceux qui le considèrent comme un charlatan, d’autres comme un sauveur.

I comme INSTITUT PASTEUR, toujours à la pointe dans la lutte contre les maladies infectieuses. Merci M. Pasteur.

J comme JEUX OLYMPIQUES. Annulés les JO de Tokyo qui devaient se dérouler en août 2020. C’est la première fois que des JO sont annulés ou reportés en dehors des périodes de guerre. Pas encore sûrs de leur organisation en 2021. Se feront peut-être à huis clos.

K comme KRACH BOURSIER. Tous les marchés boursiers ont plongé suite à la crise COVID. Le CAC40 a perdu 35% entre le 9 et le 12 mars 2020. On vous rassure, il est bien remonté depuis !

L comme LIMITATION de DEPLACEMENTS. Avec l’ATTESTATION, on peut se déplacer, mais pas trop… et pas longtemps…

L comme LABORATOIRES. On a dit que le virus était parti d’un laboratoire pas trop étanche, une thèse reprise par les complotistes. Ce qui est sûr, c’est que plusieurs labos vont sensiblement augmenter leurs bénéfices avec les vaccins… surtout pour produire des milliards de doses !  

M comme MACRON. Deuxième grosse crise pour notre président au cours de son mandat, après celle des Gilets Jaunes… Gouverner, c’est prévoir… L’avait pas prévu ces deux crises… Z’étaient d’ailleurs pas trop nombreux à les avoir appréhendées !

M comme MASQUE. Inutile quand la France n‘en avait pas, devenu incontournable en ce début 2021. Pas sûrs qu’on s’en passe de sitôt, mêmes vaccinés.

M comme MUTATION DU VIRUS. Non content d’avoir infecté la planète, voilà qu’il mute maintenant. VARIANTS Anglais, Africain du Sud ou Brésilien. On ne peut pas en avoir un nous aussi, de VARIANT, un bien de chez nous ?

vendredi 5 mars 2021

L’Abécédaire de la COVID ou le récit d’une année où tout s’est arrêté et une autre où ça continue (1ère partie)

C comme COVID ou Castex, V comme VIRUS ou VERAN, E comme ÉPIDEMIE ou EMMANUEL ou M comme MASQUE ou MACRON. Ils avaient sans doute un destin écrit !

Cette année 2020 que nous venons de vivre, et sans doute poursuivie par 2021, nous auront plongé dans un univers qu’on ne voyait pas venir avec de nouveaux mots qui ont enrichi notre vocabulaire. Retour sous forme sarcastique et humoristique sur tous ces termes dont certains nous irritent vraiment. Dis, c’est quand que ça s’arrête tout ça ?  

Première partie.. des lettres A à E

 A comme ANOSMIE pour ceux qui ont perdu l’odorat, un des symptomes. 

A comme ATTESTATION (de déplacement). Mal vécue par la majorité d’entre nous. 1 km, puis 20 km. Avantage, on connaît super bien notre environnement ou notre quartier et on rencontre les voisins qu'on ne voyait plus.  

A comme AMAZON, qui s’est gavé et qui a continué pendant la fermeture des magasins dit "non essentiels".

A comme AMICALE (de Proveysieux), qui n’a pas pu organiser de fêtes comme on les adore au village. A quand la prochaine ?

B comme BIODIVERSITÉ, qui en a pris un sacré coup avec cette crise. "Des pandémies, il y en a eu dans le passé, il y en aura d'autres. En revanche, la déforestation, le non-respect de l'hygiène alimentaire, la pollution, peuvent rendre ces zoonoses plus fréquentes, les aggraver », nous dit un chercheur de La Fondation pour la recherche sur la biodiversité.

B comme BÉBÉS. Ceux qui sont nés en 2020 n’ont vu que des personnes masquées. Ça va surement leur rester.

C comme COVID ou CORONAVIRUS bien sûr, qu’on a encore beaucoup de mal à conjuguer au féminin. "Co" pour "corona", "vi" pour "virus", "D" pour " disease" ("maladie" en anglais, donc féminin), et 19 pour l'année de son apparition : 2019. Aurait été mis en évidence la 9 janvier 2020.

C comme CRISE, celle-ci est de taille ! 

C comme CASTEX, notre Premier Ministre à l’accent chantant. Avant d’être nommé à ce poste, il était chargé de coordonner le travail de réflexion du gouvernement sur les stratégies de sortie progressive du confinement de la population française dû à la pandémie de Covid-19 (ouf !). Il y gagne les surnoms de « Monsieur Déconfinement » ou de « couteau suisse » du gouvernement.

C comme COUVRE-FEU que seuls les anciens avaient connu pendant la guerre (sur tout le territoire).

C comme CAS CONTACT si vous avez fréquenté un COVIDeux(euse) ?

C comme COMMERCES NON ESSENTIELS… qui en fait aussi régir plus d’un.

C comme ou COURBES et CHIFFRES qui ont envahi nos écrans.

D comme DÉCONFINEMENT ? Se situe entre le CONFINEMENT et le RECONFINEMENT. Ça fait trois mots nouveaux !

D comme DISTANCIATION, qu’on a dit d’abord SOCIALE, puis PHYSIQUE. Pas moins d’un mètre, voire deux depuis le 28 janvier, pour limiter la propagation des variants du coronavirus plus contagieux (avis du Haut Conseil de la Santé publique).

E comme ÉPIDEMIE. Mondiale comme celle-là, on n’avait pas connu ça depuis quelques temps. Les plus récentes : H1N1 en 2009, grippe de Hong-Kong en 1968/69 ou grippe asiatique en 1957/58 (virus grippe A). Il faut toutefois remonter à 1918/1920 pour voir une grosse épidémie très mortelle, la grippe espagnole qui a fait entre 50 et 100 millions de morts. La pandémie COVID a, pour l’instant, fait près de 2,5 millions de morts dans le monde en 14mois (chiffres fin février 2021).

E comme ÉLECTIONS. Difficile de motiver les électeurs pendant ces périodes. Pas ou peu motivés par les scrutins, les électeurs ont eu du mal à s’aventurer dans les bureaux de vote pour les municipales avec un délai de trois mois entre les deux tours. Les prochaines (régionales et départementales sont retardées de trois mois. Abstention, quand tu nous tiens...

E comme ÉCOLES ou ÉTUDIANTS. Génération sacrifiée dit-on ! C’est vrai que les cours à distance risquent d’éliminer à plus ou moins long terme… Pas simple pour ceux qui ont passé le bac en 2020 et qui sont en première année de fac en 2021 !

E comme ÉCOUVILLON. On connaissait bien pour nettoyer les bouteilles, un peu moins pour l’exploration des narines et du larynx.

(à suivre)

mardi 2 mars 2021

COVID-19 : Lionel Beffre, Préfet de l'Isère a fait le point ce mardi 2 mars sur les ondes de France Bleu Isère

Lionel Beffre préfet de l'Isère, était l'invité de France Bleu Isère ce mardi 2 mars. Presque un an après le confinement du 17 mars 2020, il a fait le point sur la situation sanitaire dans notre département. La pression épidémique ne diminue pas, au contraire, elle repart sur une pente dangereuse. Et cela pourrait mériter de nouvelles mesures d'ici quelques jours si certains comportements continuent de se relâcher malgré les alertes.

A lire en cliquant ici.

samedi 16 janvier 2021

Le vaccin contre la covid-19. Où ? Quand ? Comment ? Mais aussi pourquoi ? France Info répond à vos questions

Pour ou contre ? Chacun à son avis sur cette pandémie, sur l'utilisation des masques ou la pertinence des tests, sur l'ouverture de tel ou tel secteur économique, sur l'utilité du couvre-feu ou du confinement ou carrément... sur la pandémie elle-même. C'est la France ! A écouter ou lire les informations dans différents médias, à écouter les spécialistes, il semble que les mesures prises chez nos voisins soit assez identiques, voire plus drastiques. (cf Allemagne, Italie ou Royaume-Uni).

France Info, sur son site Internet, répond à quelques questions essentielles sur le débat du moment : le vaccin.

CARTE. Covid-19 : trouvez le centre de vaccination le plus proche de chez vous
Vaccins contre le Covid-19 : voici les réponses aux 41 questions les plus fréquentes que vous vous posez
Covid-19 : pourquoi de plus en plus de Français veulent-ils désormais se faire vacciner ?
INFOGRAPHIE. A partir de quand pourrez-vous vous faire vacciner contre le Covid-19 ?

COVID : mode d'emploi sur la METRO
  • Toujours sur la pandémie, voici les conseils de la METRO et les principales informations à retenir sur les mesures et dispositifs mis en place dans la métropole grenobloise dans le cadre de la crise sanitaire du coronavirus, et ceci à partir du samedi 16 janvier.
  • A notre que l'ouverture de la nouvelle piscine du Néron, qui devait ouvrir ses portes, au moins aux scolaires, est encore reportée.

mercredi 13 janvier 2021

Covid-19 : le taux d'incidence sur chaque commune de l'Isère

Pour montrer que le coronavirus n'épargne plus grand monde, Santé publique France affiche, parmi ses données épidémiologiques, les taux commune par commune pour la France Entière. Histoire de vérifier qu'en proportion les villages ne sont pas moins touchés que les villes.

"Le coronavirus circule partout sur le territoire" disent à longueur de conférence de presse et de "point de situation Covid-19", le gouvernement et les autorités de santé. Des cartes publiées depuis la mi-octobre 2020 par Santé publique France et accessibles au grand public en attestent.  (...)

A lire en détail avec les liens sur le site de France Bleu Isère qui vous donne la marche à suivre pour s'y retrouver sur le site de Santé Publique France.

mercredi 16 décembre 2020

Campagne de dépistage du coronavirus du 16 au 23 décembre près de chez nous

Pour mieux protéger les personnes à risque et permettre aux familles de se réunir en prenant le moins de risques possibles, une campagne de tests à destination de l’ensemble des habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes est organisée avant les fêtes de Noël, du 16 au 23 décembre. Cette opération sanitaire mobilisera plus de 15000 professionnels et volontaires, dans plus de 2600 centres de dépistage.

Des tests rapides, gratuits, sans ordonnance, sans rendez-vous

Le dépistage est ouvert à tous, sans aucune restriction d’âge. Il est gratuit, sans ordonnance et il se fonde sur le volontariat de chacun. Les mineurs doivent être accompagnés ou munis d’une autorisation parentale. Les habitants doivent être munis de leur carte vitale pour se faire dépister.Les tests effectués dans le cadre de cette campagne, que ce soit les tests antigéniques ou les tests PCR, sont rapides et gratuits. Ils ont été achetés par l’intermédiaire du réseau des acheteurs hospitaliers, pour garantir leur fiabilité. Ces tests constituent une protection supplémentaire, qui n’empêche pas les autres protections : même un résultat négatif n’exonère, en rien, le strict respect des gestes barrières.

Pour retrouver le centre de dépistage le plus proche de chez vous, rendez-vous sur
https://www.auvergnerhonealpes.fr/tests

Les tests seront réalisés par des médecins, des infirmiers, des pharmaciens, des kinés, des sages-femmes ou encore des dentistes. Les étudiants en médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique et soins infirmiers, les sapeurs-pompiers, secouristes et les bénévoles de la Croix-Rouge sont également mobilisés. Des volontaires prêteront main forte aux équipes pour l’organisation des centres. Au total, 15 000 personnes sont ainsi mobilisées pour le succès de cette opération. La Région fournira évidemment tout le matériel de protection nécessaire (masques, gants, blouses…).

Pour le suivi des résultats et l’isolement des personnes testées positives, nous sommes en lien étroit avec les équipes de l’assurance maladie qui seront renforcées pour l’occasion, l’agence régionale de santé et les préfectures pour activer leurs solutions d’isolement. La Croix-Rouge française pourra également accompagner les personnes positives vulnérables ou qui n’ont pas de solution d’isolement.

Plus d’infos sur :
https://www.auvergnerhonealpes.fr/actualite/935/23-tests-de-depistage-appel-a-la-mobilisation-generale-en-auvergne-rhone-alpes.htm

dimanche 13 décembre 2020

Comment télétravaille-t-on dans nos montagnes de Chartreuse ?

Les deux confinements auront laissé beaucoup de traces dans nos façons de vivre. Parmi les activités qui semblent complètement modifiées, on peut citer le télétravail. D’occasionnel, voire confidentiel avant la crise, il est devenu beaucoup plus régulier et pas seulement depuis que le gouvernement a préconisé  « 100 % de travail à distance pour tous les postes où c'est matériellement possible ». Nouvelle norme ? Un grand nombre de salariés aspirent à mêler davantage travail à distance et en présentiel parce qu’ils y trouvent satisfaction (90% de salariés considèrent que le télétravail améliore leur qualité de vie personnelle, 84% considèrent que le télétravail contribue à l’amélioration de la qualité de vie familiale). 

Bien sûr, pour 6 actifs sur 10, le travail à distance reste tout à fait impossible, leur présence étant indispensable sur leur lieu de travail et c’est le cas notamment d’une grande partie du secteur tertiaire. Le ministère du Travail estime toutefois que 8 millions d'emplois sur un total de 26 millions d'actifs sont éligibles au télétravail.

Alors, nous avons voulu aller voir comment le télétravail était vécu dans nos villages de montagne, et ceci à travers quelques questions posées aux habitants de Proveysieux et Quaix en Chartreuse. Une trentaine de personnes ont répondu au questionnaire mis en ligne ou envoyé par courriel, ce qui donne déjà une bonne idée de la façon dont il est vécu dans nos montagnes. Ces questions ont permis de voir que, globalement, les télétravailleurs y sont plutôt favorables. En quelque sorte, c’est aussi une façon d’établir des relations de confiance entre le salarié et son responsable.

Alors dans le détail qu’est-ce que ça donne ?

  • Qui sont ces télétravailleurs de Chartreuse et que font-ils ? Essentiellement des cadres et des professions intellectuelles provenant du secteur privé ; moyenne d'âge 45 ans, 60 % de femmes. Leurs professions : ingénieur, chercheur, chef de projet, responsable technique, mais aussi cinéaste ou secrétaire.
  • Avant la crise ? Oui, ils faisaient pratiquement tous déjà du télétravail, mais beaucoup moins fréquemment.
  • Ont-ils choisi de télétravailler ? Pour 2/3 d’entre eux, cela leur a été plutôt imposé, mais la consigne gouvernementale a fait bien avancer les décisions, et ils sont plutôt d’accord si le télétravail peut faire reculer la pandémie. « C’est une plus grande liberté et avec le temps qu’on gagne sur les temps de transport, c’est un vrai plus », dit Jérôme (*).
  • L’entreprise est-elle réticente ? « Dans un contexte plein d’incertitudes, faire confiance c’est extrêmement important », précise un chercheur. C’est peut-être allé un peu vite pour les petites PME. Imposé lors du premier confinement, certaines entreprises l’ont revu à la baisse entre les deux confinements. Par contre, dans les grosses entreprises, les règles sont strictes. On peut penser que le télétravail s’installera durablement, ce qui va sans doute poser un gros problème d’utilisation des quartiers de bureaux où l’on parle déjà de mutualisation des espaces.
  • Quel rythme de travail ? ça va de un jour par semaine à 100 %. La majorité est autour de 2 à 3 jours/semaine, ce qui leur convient bien. Certains, par contre, n’ont pratiquement plus revu leur entreprise depuis mars ! Il faut faire attention à l’isolement car un certain nombre de salariés vivent mal un télétravail longue durée.
  • Entre les deux confinements, vous avez continué ? Oui, le pas est pris, le rythme aussi. Environ la moitié du temps en télétravail pour 80 % d’entre eux.
  • Travaillent-ils plus ? Pas sûr… Le télétravail semble plus efficace et surtout avec des temps de transport supprimés, on est directement dans le dur. Ces suppressions de déplacements entraînent d’ailleurs un vrai manque à gagner pour les réseaux publics urbains de transport. On se déplace moins, mais surtout, quand on le fait, on utilise plus sa voiture… On est passé au vélo, qui voit ses stocks complètement épuisés en cette période de fêtes… Faudra trouver autre chose pour mettre sous le sapin ou attendre !
  • Vie professionnelle/vie familiale, vous vous y retrouvez ? Forcément, c’est le gros plus. Enfin, surtout pendant ce deuxième confinement avec l’absence les enfants qui sont de nouveau scolarisés. « C’est complètement incompatible avec des enfants à la maison, frustrant et inefficace ». Moins de stress, plus de temps pour la « concentration » dans un milieu calme. Par contre, ils reconnaissent qu’un bureau à la maison, dédié au confinement, est bien plus propice au télétravail. Certains ont tendance à supprimer les coupures, à retarder les pauses repas ou à décaler leurs heures sur la soirée afin de s’occuper des enfants. Ils prennent même le temps de faire le marché du vendredi matin à Saint-Egrève… En clair, le télétravail c’est bien si personne ne nous dérange…
  • Avez-vous le matériel nécessaire pour bosser sérieusement ? Là aussi, ça dépend des boites. Certains ont un portable prêté par l’entreprise pour 4 personnes… A elles de tourner ! Souvent, c’est du matériel perso dans un coin de bureau qu’on a bricolé soi-même. Si on est deux à travailler dans la même pièce, ça peut être perturbant… Le gros problème c’est bien sûr le débit informatique, on y reviendra. Certains sont privilégiés : « l'entreprise me fournit ordinateur portable, 2 écrans, sièges de bureau, casque audio. ». Le must ! Ils embauchent ? Globalement, c’est un peu du bricolage, sans parler des problèmes de sécurité informatique.
  • Les conférences audio ou vidéo ? Beaucoup, trop disent certains, « entre 50 et 75 % de mon temps de travail ». Tous les jours, c’est certain. Là aussi, le débit limite les vidéoconférences. Les conférences sur Zoom sont devenues un nouveau lien social qu’en utilise d’ailleurs bien au-delà du télétravail… C’est prévu pour les téléréveillons selon Castex…
  • Vos collègues que vous ne voyez plus ? « Qui n’a pas déjà repensé au plaisir d’une pause-café entre collègues, un moment si banal aux conversations si futiles ? », dit Eric. « Cette femme de ménage à qui l’on souriait tous les matins, cet agent qui regardait nos badges à l’entrée, cette cantinière que l’on remerciait mécaniquement, ce syndicaliste qui venait nous informer sur nos droits, ce chef qui nous invitait pour un pot afin de resserrer les liens entre nous, ce visiteur, ce commercial… », dit Adeline (*). Toutes ces personnes sont sorties de notre environnement ! On les voit sur les écrans ou on échange par courriel, ce n’est pas pareil. Le côté lien social fait vraiment défaut à beaucoup, surtout pendant ces périodes de confinement où l’on ne voit pas non plus grand monde dans le village, en dehors de ses proches. Pour résumer… la présence au travail est plutôt irremplaçable.
  • Le débit ou la vitesse du réseau ? On y vient… Réponses quasi unanimes : à quand la fibre optique ? « Ça déconnecte, ça rame, le son est hachuré sans parler des images, ça ne se connecte plus, c’est très pénalisant… ». « Pendant le 1er confinement, avec 2 adultes et 2 collégiens à la maison, c’était quasi impossible », dit Tanguy (*). Obligés de partager, de limiter, de connecter les points d’accès mobiles. Certains se sont équipés de routeurs supplémentaires. La fracture numérique apparait. Et puis, cette fibre, on l’attend depuis si longtemps que, forcément, on n’y croit plus vraiment ! On dit maintenant qu’on ne serait équipés de sitôt, entre 2021 et 2024 au plus tard !… Pas rassurant ! Pas unanimes quand même sur l’arrivée de la fibre : « Je ne l’attends surtout pas avec impatience et ne vois pas ce que cela m'apporterait de plus… permettre la digitalisation du monde, et la disparition des vrais rapports sociaux… ». A méditer !

En guise de conclusion

Alors le télétravail, bien ou pas ? Difficile de tirer des véritables conclusions avec seulement une trentaine de témoignages. Il ressort déjà simplement qu’il ne doit pas être subi ni devenir une obligation. Il faut garder le lien social avec l’entreprise et ne pas dépasser 60% du temps de travail. Il faut impérativement avoir de bons outils : ordinateur, siège et bureau adaptés, du calme et de la sérénité pour être vraiment efficace. Par contre, bon point pour la planète si ça évite la pollution et ça retarde le dérèglement climatique.

De toute façon, et pour terminer, dirigeants et décideurs ont bien compris l’intérêt de perpétuer le télétravail. La crise a simplement accéléré les choses.

(*) Les prénoms ont été changés

mercredi 9 décembre 2020

Covid-19 : quoi de neuf sur nos communes du Balcon Sud de Chartreuse ?

Alors que les chiffres de la pandémie inquiètent, que les contaminations ont cessé de baisser, mettant en péril la possibilité d’une nouvelle étape de déconfinement mardi 15 décembre, voici quelques chiffres qui peuvent vous éclairer concernant nos communes
Trois indicateurs sont disponibles, le taux d’incidence (le nombre de personnes contaminées sur une semaine pour 100 000 habitants), le taux de dépistage et le taux de positivité.
 
Taux pour Proveysieux et Quaix en Chartreuse :
Proveysieux
Taux d’incidence : entre 10 et 20 pour 100 000 habitants
Taux de dépistage : entre 0 et 300 pour 100 000 habitants
Taux de positivité : supérieur à 30 %
 
Quaix en Chartreuse
Taux d’incidence : entre 250 et 500 pour 100 000 habitants
Taux de dépistage : entre 300 et 600 pour 100 000 habitants
Taux de positivité : supérieur à 30 %