Treize semaines qu’elles respiraient le bon air de Chartreuse. Montbéliardes, charolaises, tarines, abondance, Holstein, elles étaient plus de 300 sur les 350 hectares d’alpages qui s’étendent des Bannettes à la Petite Vache en passant par Jusson et Hurtières.

Les bovins quittent Hurtières

Ils arrivent au col de la Sure

Les premières descendent sur Génieu

Ce samedi, c’était la démontagnée, la descente et le retour au bercail, à l’étable pour finir la saison. La plupart des éleveurs étaient là, en famille, car « on n'est jamais trop », comme précise Gisèle Eldin, la présidente du groupement pastoral.
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Gisèle et son vieux chien montent les alpages

Jean-Luc, le berger, elle a assuré le gardiennage pendant tout l’été. Dont deux mois où la météo a fait des siennes. Mais les bovins ont bien supporté, mieux que les hommes qui ont par contre apprécié l’été indien qui persiste depuis début septembre.

Dans la forêt de Génieu

Gisèle, inquiète avant la descente

Au col de la Sure

Au col, bien nommé de la Grande Vache

L’estive s’est bien passée : aucune perte parmi les animaux, pas de maladies. Et cette descente des troupeaux, la démontagnée comme on dit, s’est déroulée sous une chaleur estivale.

Dernière descente sur le Pas de l’Âne

D'Hurtières, les bêtes ont attaqué, dès 9h, la montée vers le bien nommé col de la Grande Vache, sous l’œil curieux des randonneurs, avant de traverser la forêt de Génieu et de rejoindre les camions et autres bétaillères garées au col de la Charmette.