L'Amicale organisait cette soirée caritative au profit de TPH |
Jean-Gilles Marin, le président de TPH |
Vente de produits d'artisanat par le membres de TPH |
« Depuis l’année dernière on a mis très vite une aide d’urgence en place », précise Jean Gilles Marin. « On s’est posé la question : est ce qu’on y va ? On a finalement décidé de leur trouver de l’argent ici. On s’est rendu compte, mais on le savait déjà, que les habitants du Langtang, isolés dans leurs montagnes à 3400 mètres d’altitude ont une capacité de résilience extraordinaire. Ils peuvent se débrouiller seuls et s’organiser » poursuit Jean-Gilles. Temba, leur relai et ami sur place, qui a lui-même perdu 29 membres de sa famille a été désigné comme responsable. Ils le connaissaient depuis longtemps et ce choix les a confortés dans leur démarche. « On était contents de savoir qu’on allait avoir affaire à quelqu’un en qui on avait toute confiance. On pouvait ainsi entamer des démarches ici sans se dire qu’on allait envoyer des subsides à un comité qu’on ne connait pas vraiment ».
Depuis un an, Temba et ses amis n’ont effectivement pas arrêté. En ce début 2016, ils commencent juste à reconstruire leur village. Pendant tout l’été dernier, les 300 survivants ont été hébergés sous des tentes à Katmandou, dans les jardins du monastère. Mais, loin de leurs montagnes, avec l’arrivée de la mousson, la chaleur, les moustiques, les Anciens ont souhaité revenir au Langtang. Il ne restait presque plus rien de leur village, sinon des ruines… Le retour des premiers touristes, les plus fidèles, les a aussi bien réconfortés.
Plus d'une centaine de personnes ont partagé le dal-bath, repas traditionnel népalais à base de riz, lentilles, légumes et épices |
Les fonds récoltés par l’association depuis un an ont servi à acheter du matériel, à aider ces populations à se nourrir, se loger mais aussi et surtout, à assurer la reconstruction des villages sinistrés. Entre le 29 avril 2015 et aujourd’hui, TPH a ainsi pu verser 54 000 € de dons, notamment avec l’opération spéciale « revivre au Langtang », dont fait partie cette soirée proveysarde.
Plusieurs interlocuteurs, amis de ces régions himalayennes sont intervenus au cours de ce repas caritatif, membres d’autres associations ou acteurs culturels tels Patrick Jager, aquarelliste, auteur d’un « Carnet d’un peintre au Népal », dont les bénéfices des ventes ont été versés dans les caisses de TPH.
Tibétains et Peuples de l’Himalaya (TPH)
Sous les plus hauts sommets himalayens, la reconstruction a démarré. |
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