Le pont en travaux en début du mois de juin 2019 |
Le parking étonnamment vide ! |
Ce chantier sur ce pont du Tenaison est réalisé sous l’autorité de la METRO. Depuis 2017, la collectivité territoriale a récupéré l’entretien des voies communales et départementales, mais a aussi en charge les ponts, passerelles et murs de soutènement intégrés à ces voiries, soit pas moins de 1600 ouvrages d’art sur son territoire de 49 communes ! La plupart d’entre eux, de faibles ampleurs, se trouvent sur les « petites communes » de la METRO comme ce pont, situé sur le CD 105 qui relie Saint-Egrève au col de la Charmette, via la commune de Proveysieux.
Pancarte à la sortie de Pomarey |
Ces travaux posent des problèmes d’accès aux randonneurs et cyclistes, particulièrement nombreux cette fin de printemps, mais aussi aux alpagistes qui, chaque été, montent leurs troupeaux de génisses sur les plateaux de la Sûre. Ne pouvant attendre la fin juillet, les éleveurs de la coopérative « Les Gentianes », sont montés le samedi 15 juin, choisissant l’itinéraire Nord du col de la Charmette, au départ de Saint Laurent du Pont, dans la vallée du Guiers Mort, pour rejoindre le point de départ de la transhumance. Une logistique qui avait déjà été mise en place en 2013, à cause d’un affaissement de la route qui était, du coup, limitée aux tracteurs et camions transhumants de moins de 3,5 tonnes.
Un axe économique pour le transport du bois
Les Proveysards sont plutôt satisfaits de voir que la METRO ait pu dégager des fonds pour l’entretien de cet axe, reconnaissant son rôle économique, notamment les propriétaires forestiers et sylviculteurs qui, bon an mal an, descendent près de 2 000 m3 de bois, selon un des propriétaires. Si l’on ajoute les coupes faites sur la forêt domaniale, une des plus grandes des Alpes, c’est près de 4 000 m3 de bois qui transitent sur cette route les grosses années. Ce fort tonnage avait d’ailleurs poussé élus et techniciens (*) à installer un portique de 4 mètres, en amont du hameau de Pomarey, à l’automne 2014, limitant ainsi à 40 tonnes la charge des camions grumiers, nombreux tout au long des saisons d’exploitation forestière.
Le portique pour limiter le tonnage des camions |
(*) A cette époque, c’est la Département de l’Isère qui était en charge de ces infrastructures.
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