dimanche 5 avril 2020

Montagnard et montagnard...

Le 31 mars, le PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne), publiait ce message sur Facebook :
"COVID 19" -
Le PGHM de l'Isère poursuit sa mission de surveillance et de contrôle en montagne et constate qu'il y a encore malheureusement quelques personnes, notamment des randonneurs, qui enfreignent, parfois avec un brin d'ignorance teintée d'un chouia de malhonnêteté, les règles de confinement.
Plusieurs contrevenants ont ainsi été verbalisés ce week-end en Belledone et hier encore en Chartreuse.

Alors que l'épidémie ne semble pas encore en être à son plus haut niveau en Isère comme dans d'autres départements, cette présence de la gendarmerie en tout lieux perdurera autant que nécessaire, dans l'intérêt de chacun, pour faire respecter les restrictions en vigueur et lutter contre la propagation du virus.
NE SORTEZ PAS, RESTEZ CHEZ VOUS !"

S'en sont suivies, un paquet de remarques, pour la plupart extrêmement désobligeantes de la part d'utilisateurs de l'espace montagnard qui ne comprenaient pas pourquoi on leur interdisait "leur " montagne et "leurs" sorties...
Moi qui croyait que la solidarité et la responsabilité régnaient dans ce milieu, je suis tombé de haut !
Pour ceux qui sont inscrits sur Facebook, vous pouvez consulter par vous-mêmes.

Ce samedi, alors que j’observais la migration des rapaces au-dessus du Néron, j'en ai vu encore un en train de faire les arêtes, sans cordes ! Le problème, ce n'est pas de savoir si le virus est ou n'est pas en montagne, mais qu'en cas d'accident, un déplacement en hélico coûte 4000 € de l'heure. Sans compter qu'il faut rééquiper l'hélico en position sauvetage/montagne. Le PGHM a mieux à faire en ce moment...

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