“Simone & Simones” vient d’ouvrir ses portes à Saint-Égrève et propose aux particuliers de louer un stand pour vendre leurs objets inutilisés.
Franchir la porte de la boutique “Simone & Simones”, c’est un peu comme entrer dans la caverne d’Ali Baba. Ici et là se côtoient des objets vintages ou insolites, des fripes, de la vaisselle, des jouets pour enfants... Le tout, harmonieusement mis en scène sur des étagères fait-maison avec des palettes de récupération. Tous ces objets viennent de particuliers ayant loué un stand à la semaine pour 15€. C’est l’originalité du concept : chacun peut réserver un espace de 2m2 afin d’exposer et de vendre ses objets. Le vendeur organise son stand comme il le souhaite et peut venir le réapprovisionner durant la location. La boutique prend 30% de commission sur les ventes et une fois le délai écoulé, le vendeur peut décider de récupérer ses invendus, de les donner à une association caritative ou de les céder à la boutique pour son espace de bricolage.
EN VOITURE, SIMONE ET SIMONES
À l’initiative de la création de ce lieu atypique, non pas Simone, mais Marie-Noëlle. Après avoir travaillé dans le social, Marie-Noëlle Orhan décide de se recycler: «J’aime le vieil objet et je chine depuis longtemps. La création de cette boutique a donc été assez naturelles» , témoigne-t-elle.Lors de mes recherches, j’ai découvert le concept de vide-greniers permanent mais je voulais aussi développer une partie bricolage. Ici, les visiteurs peuvent fabriquer, vendre, chiner, acheter...» Un cercle vertueux en somme.Atelier de bricolage.
Pour 5€ de l’heure, les clients peu-vent aussi accéder à un espace de bricolage pourvu de tous les outils nécessaires à la customisation de meubles et à la création d’objets détournés. «L’idée, c’est qu’au lieu d’être seul chez eux à bricoler, les gens viennent ici et partagent cette activité avec d’autres.» À terme, une matériauthèque permettant de récupérer gratuite-ment de la peinture, des planches bois, du bambou... ainsi que des ateliers seront également mis en place. Sans oublier le coin «salon de créateur» qui fera la part belle à des créations d’artisans locaux. Pour concrétiser son projet, Marie-Noëlle Orhan a pu compter sur différents soutiens, dont 10000euros d’aides de la Métropole.
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