lundi 9 janvier 2023

Les grands prédateurs, loup et le lynx sont de retour dans nos montagnes

Deux grands prédateurs sont présents dans notre département, le loup et le lynx boréal. Ces deux espèces sont protégées par la convention de Berne du 19 septembre 1979 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe et par la directive européenne dite Habitat du 21 mai 1992 relative à la conservation des habitats naturels ainsi que de la flore et de la faune sauvages.

Le loup
 
En Isère, suite à la destruction d’un premier loup en dispersion en 1992 sur la commune d’Aspres -Les-Corps, le retour du loup a été observé en 1998, avec l’arrivée de nouveaux individus, un sur la réserve des Hauts Plateaux du Vercors et un sur le Nord Belledonne. S’ensuit jusqu’en 2013 une phase d’installation d’une meute par massif. Depuis 2014 une phase de croissance et de colonisation se poursuit jusqu’à aujourd’hui avec la colonisation complète des massifs isérois. À la sortie de l’hiver 2021-2022, 21 zones de présences permanentes organisées en meute, dont 7 interdépartementales, ont été dénombrées en Isère.Trois nouveaux secteurs de présence représentent le front de colonisation (Chartreuse, Chambarans, Bièvre-Bonneveaux).
 
 
Voir l'état des connaissances sur le loup en France, réalisé par l'Office Français de la Biodiversité.
 
 
 
Le Lynx boréal 
 
Photo extraite du film "Lynx" de Laurent Geslin
Il a progressivement disparu du territoire français entre le 17ème et le début du 20ème siècle suite à la régression des forêts, à la raréfaction de ses proies de prédilection et aux persécutions directes dont il fut la cible. Son retour en France a débuté dans les années 1970 grâce aux réintroductions initiées en Suisse (1972-1975) et dans le massif des Vosges (1983-1993). Le retour naturel par la Suisse a permis une recolonisation du massif du Jura, à partir duquel l’espèce a pu gagner le nord du massif des Alpes.

La présence du lynx a été affirmée en Chartreuse au cours de l’hiver 1989-90. Néanmoins la permanence de la présence de l’espèce n’y est pas certaine. Les déplacements d’individus entre le massif de la Chartreuse et les chaînons méridionaux du Jura sont nombreux et fréquents.

La préfecture de l'Isère vient de mettre en ligne toutes les infos détaillées concernant ces deux espèces sur une page spéciale.

 

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