L’Echo de Proveyzieux est désormais archivé à la Bibliothèque Nationale de France

L’annonce a été faite lors de la récente Assemblée Générale de l’Echo de Proveyzieux. Ce journal associatif dont le premier numéro est sorti au printemps 1975, il y a donc près de cinquante ans, rentre désormais dans la Cour des grands. L’équipe, présidée par Milly Wong depuis plusieurs années, a donc décidé de demander à la Bibliothèque Nationale de France un numéro ISSN pour ainsi être référencé comme toutes les publications régulières. La collection complète de l’Echo, forte désormais de 183 numéros, a donc été envoyée à la BnF, à la grande fierté de l’équipe qui se bat pour sortir la revue à chaque entrée de saison.



Au cours de l'Assemblée Générale

Dans son rapport d’activités, Bernard Michallet a insisté sur la difficulté pour assurer cette régularité en précisant que les quatre numéros de 2022, forts d’un contenu toujours original, avaient bien été distribués, non sans difficulté toutefois.
L’histoire du village autour de la colonie des peintres qui a animé Proveysieux au début du XXe siècle, des dossiers et articles de fond sur la nature, les projets créatifs de certains jeunes du village, les compte-rendus d’expositions ou les chantiers patrimoniaux, l’herboristerie ont été quelques-uns des sujets traités dans ces pages. On est également revenu sur les évènements climatiques qui ont marqué la commune de Proveysieux.
L’Echo, comme on le nomme au village, est bien sûr toujours à la disposition des associations pour annoncer leurs manifestations. De son côté, l’école communale contribue à chaque numéro, informant des projets et temps forts que les écoliers ont connu au cours de leur année scolaire comme la journée plantations. D’autres rubriques complètent chaque numéro avec le billet d’humeur, les randonnées, les conseils resto et les recettes.
Au cours de l’AG, on a bien sûr parlé des absents, des amis qui sont partis et plus particulièrement de Denis Fabre, membre fondateur de l’Écho, qui est resté jusqu’au bout membre actif et contributeur fidèle.

Une équipe à la peine, en manque d’effectif

Porté par une équipe de plus en plus réduite, l’Echo a toutefois de plus en plus de mal à boucler chacun de ses numéros, apportant parfois quelques dissensions entre les membres de l’association. Au nom de l’équipe, Milly Wong, la présidente a remercié chacun, les distributeurs, les donateurs, mais aussi et surtout les lecteurs qui renouvellent chaque année leur confiance en s’abonnant au journal. Pour l’année écoulée, 166 familles ont en effet cotisé à l’Echo, montrant, une fois encore, leur attachement à ce média local.
Mais, comme le précisait la présidente « cela ne sera pas suffisant pour apporter à l’équipe l’énergie qu’il faut pour avancer, s’adapter aux changements sans s’épuiser… Tant qu’il reste de l’écoute, de la discussion, de la reconnaissance et du respect, le minimum est encore là pour travailler ». Alors, un appel est fait, en forme d’ultimatum, pour que d’autres habitants, soucieux de l’avenir de cette revue, rejoigne l’équipe. « Si vous en avez le temps et l’envie, et que vous pensez aussi que l’on peut travailler sérieusement autour de l’Echo sans se prendre au sérieux, manifestez-vous au plus vite! », concluait Milly Wong, optimiste malgré tout, dans son rapport moral.