Lorsque le tocsin se mit à sonner le 1er août 1914 à Proveysieux, on
crut d'abord à un incendie. Ce n'est qu'en voyant l'affiche de mobilisation
générale apposée sur les murs de la mairie qu'on comprit. « Ordre de
mobilisation générale » pouvait-on lire, sous les deux drapeaux
entrecroisés…
100 ans plus tard, les habitants de Proveysieux, venus en grand nombre, ont
voulu célébrer ce centenaire pour honorer ces soldats.
Partis comme beaucoup, "la fleur au fusil pour une guerre courte
et gagnée d'avance", 10 d'entre eux ne revinrent jamais au village,
laissant mère, grand-mère, sœur, fiancée ou épouse, seules et éplorées.
Morts pour la France, fauchés dans "la fleur de l'âge".
100 ans après, il est encore très difficile de comprendre comment les
nations belligérantes ont pu en arriver à de telles atrocités.
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