L’Echo de
Proveyzieux (avec un Z !) a réuni ses membres pour son assemblée générale
annuelle. L’Echo, comme tout le monde l’appelle au village, c’est un journal
trimestriel, désormais entièrement en couleur, lien entre les habitants d’ici
ou partis ailleurs, les associations.
Le premier
numéro de cette revue est paru au printemps 1975, bientôt deux générations. Il
n’était alors qu’une émanation de l’Amicale de Proveyzieux qui, sous la
houlette d’André Paquet, aujourd’hui disparu, lançait cette petite revue.
En 1983,
l’Amicale ne pouvant plus assurer la régularité de la publication, elle
décidait de passer la main. L’Echo prenait ainsi son autonomie avec la création
de l’association du même nom, qui existe toujours et qui se réunissait
récemment pour son bilan annuel.
Comme l’ont
bien montré les différents rapports, l’Echo se porte plutôt bien et ceci malgré
une équipe relativement réduite en nombre. Les idées ne manquent pas, même s’il
faut parfois courir après les rédacteurs et les photographes.
Les membres de l'Echo, entourés du public |
Quatre
numéros ont donc ponctué l’année 2016 au fil des saisons, l’équipe s’efforçant
de trouver un thème porteur pour chacun. Le réchauffement climatique, avec les impacts
sur la flore et la faune de notre massif de Chartreuse, notamment, la migration des oiseaux ; les récits de
voyages de proveysards à l’autre bout du monde ou les itinéraires des
randonnées préférées des chartroussins. Le numéro de l’automne a aussi fait la
part belle au four à pain associatif terminé pour la fête de l’automne. Les
différents articles ont décrit l’ambiance qui régnait autour de cette
construction et les relations qui se sont tissées entre les bâtisseurs, les Anciens
ou les voisins. La face cachée de l’Euro 2016 de football, vécue par le
président de l’association qui était au cœur du dispositif ou les souvenirs de
la classe de mer à Valréas, autant de sujets et photos à conserver pour les
prochaines générations.
Et puis, il y
a aussi des projets pour les prochains mois, comme cette réflexion ambitieuse
sur le thème « Qu’est-ce qu'être Proveysard aujourd’hui ? » (voir ci-dessous).
Les quatre numéros publiés en 2016 |
L’Echo, en ce
début 2017, ce sont 180 numéros, distribués presque essentiellement par des
bénévoles qui assurent ainsi le lien avec les habitants de chaque hameau.
Qualité oblige, l’association a aussi décidé, au cours de l’année 2016, de
s’assurer les prestations d’une graphiste/maquettiste. Des finances permettant
d’envisager l’avenir sans trop de soucis, 173 adhérents au compteur, les
lecteurs, c’est une équipe motivée qui est repartie pour un an.
Le bureau,
entièrement féminin, a été partiellement renouvelé avec le départ de Denis
Navizet, ancien président. Il est composé de Milly Wong, présidente, Françoise
Perroud, secrétaire, et Nicole Bertrand, trésorière. A l’Echo non plus, la
parité n’est pas respectée !
Qu’est-ce qu'être proveysard,
un grand
thème lancé pour 2017
Le numéro
d’hiver, paru fin décembre, reprenait des interviews d’anciens proveysards qui
ont été la mémoire du pays sur la vie telle qu’elle était dans les années 30,
faite d’activités qui paraissent hors du temps comme l’extraction de la terre
réfractaire ou le débardage forestier avec les bœufs ou les vaches. Un article
sur l’ancienne distillerie de liqueur de Chartreuse à Fourvoirie a aussi
retracé la destruction subite de ce site par un glissement de terrain et sa
lente et partielle réhabilitation par un
groupe de bénévoles.
Ces articles avaient
un autre objectif : lancer le grand thème qui tient à cœur à l’équipe de
l’Echo : « Qu’est-ce qu'être proveysard ? ». Il sera le fil
conducteur de l’année 2017.
Une
déclinaison temporelle : hier, avec le dernier numéro d’hiver, aujourd’hui,
sera celui du printemps 2017 et demain sera celui de l’été. Une soirée publique,
ouverte à tous, sera par ailleurs organisée le vendredi 12 mai sur ce thème où chacun
pourra pleinement s’exprimer.
Hervé
Gumuchian, ancien professeur à l'Institut de Géographie Alpine et membre du
conseil scientifique du Parc de Chartreuse, et Jean-Paul Bozonnet, sociologue, animeront
ce débat.
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