mercredi 22 février 2017

L’Echo de Proveyzieux fourmille toujours de projets et d’idées autour de sa publication



L’Echo de Proveyzieux (avec un Z !) a réuni ses membres pour son assemblée générale annuelle. L’Echo, comme tout le monde l’appelle au village, c’est un journal trimestriel, désormais entièrement en couleur, lien entre les habitants d’ici ou partis ailleurs, les associations.
Le premier numéro de cette revue est paru au printemps 1975, bientôt deux générations. Il n’était alors qu’une émanation de l’Amicale de Proveyzieux qui, sous la houlette d’André Paquet, aujourd’hui disparu, lançait cette petite revue.
En 1983, l’Amicale ne pouvant plus assurer la régularité de la publication, elle décidait de passer la main. L’Echo prenait ainsi son autonomie avec la création de l’association du même nom, qui existe toujours et qui se réunissait récemment pour son bilan annuel.
Comme l’ont bien montré les différents rapports, l’Echo se porte plutôt bien et ceci malgré une équipe relativement réduite en nombre. Les idées ne manquent pas, même s’il faut parfois courir après les rédacteurs et les photographes.
Les membres de l'Echo, entourés du public
Quatre numéros ont donc ponctué l’année 2016 au fil des saisons, l’équipe s’efforçant de trouver un thème porteur pour chacun. Le réchauffement climatique, avec les impacts sur la flore et la faune de notre massif de Chartreuse, notamment,  la migration des oiseaux ; les récits de voyages de proveysards à l’autre bout du monde ou les itinéraires des randonnées préférées des chartroussins. Le numéro de l’automne a aussi fait la part belle au four à pain associatif terminé pour la fête de l’automne. Les différents articles ont décrit l’ambiance qui régnait autour de cette construction et les relations qui se sont tissées entre les bâtisseurs, les Anciens ou les voisins. La face cachée de l’Euro 2016 de football, vécue par le président de l’association qui était au cœur du dispositif ou les souvenirs de la classe de mer à Valréas, autant de sujets et photos à conserver pour les prochaines générations.
Et puis, il y a aussi des projets pour les prochains mois, comme cette réflexion ambitieuse sur le thème « Qu’est-ce qu'être Proveysard aujourd’hui ? » (voir ci-dessous).
Les quatre numéros publiés en 2016
L’Echo, en ce début 2017, ce sont 180 numéros, distribués presque essentiellement par des bénévoles qui assurent ainsi le lien avec les habitants de chaque hameau. Qualité oblige, l’association a aussi décidé, au cours de l’année 2016, de s’assurer les prestations d’une graphiste/maquettiste. Des finances permettant d’envisager l’avenir sans trop de soucis, 173 adhérents au compteur, les lecteurs, c’est une équipe motivée qui est repartie pour un an.
Le bureau, entièrement féminin, a été partiellement renouvelé avec le départ de Denis Navizet, ancien président. Il est composé de Milly Wong, présidente, Françoise Perroud, secrétaire, et Nicole Bertrand, trésorière. A l’Echo non plus, la parité n’est pas respectée !

Qu’est-ce qu'être proveysard, 
un grand thème lancé pour 2017 

Le numéro d’hiver, paru fin décembre, reprenait des interviews d’anciens proveysards qui ont été la mémoire du pays sur la vie telle qu’elle était dans les années 30, faite d’activités qui paraissent hors du temps comme l’extraction de la terre réfractaire ou le débardage forestier avec les bœufs ou les vaches. Un article sur l’ancienne distillerie de liqueur de Chartreuse à Fourvoirie a aussi retracé la destruction subite de ce site par un glissement de terrain et sa lente et partielle  réhabilitation par un groupe de bénévoles.
Ces articles avaient un autre objectif : lancer le grand thème qui tient à cœur à l’équipe de l’Echo : « Qu’est-ce qu'être proveysard ? ». Il sera le fil conducteur de l’année 2017.
Une déclinaison temporelle : hier, avec le dernier numéro d’hiver, aujourd’hui, sera celui du printemps 2017 et demain sera celui de l’été. Une soirée publique, ouverte à tous, sera par ailleurs organisée le vendredi 12 mai sur ce thème où chacun pourra pleinement s’exprimer.
Hervé Gumuchian, ancien professeur à l'Institut de Géographie Alpine et membre du conseil scientifique du Parc de Chartreuse, et Jean-Paul Bozonnet, sociologue, animeront ce débat.

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