samedi 21 octobre 2017

"Quoi, j'ai un verre de trop ?"... un texte fortement apprécié...


Au cours du spectacle joué par Pierre et Sylvain, dans leur pièce :
 " « Que diable allait-il faire dans cette galère ! », 
un court texte a été fortement apprécié du public. 
Le voici-in extenso...
( suivra un compte rendu du spectacle)
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D'ailleurs à ce propos, il m'est arrivé une histoire dont il faut que je vous donne, si je puis dire, la primeur.C'était il y a quelque temps, au bal de la Nuits Saint Georges que j'ai rencontré la petite Juliénas, une fille drôlement Gigondas, un sacré beau Meursault, bien charpentée, et sous sa robe vermillon un grand cru classé, 
avec des arômes de cassis et de fraises des bois.
On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard lorsque je lui ai proposé de l'emmener dans mon Châteauneuf-du-Pape, 
elle est devenue toute Croze-Hermitage !!!
Le temps d'aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses cheveux, on est montés dans ma Banyuls et on a roulé jusqu'au matin.
Ah quelle belle journée ! On s'est baladé Entre-deux-mers, il faisait beau, on a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l'eau Clairette, on s'est Pouilly-Fuissé dans les dunes et puis comme le Mercurey montait sérieusement et qu'on commençait

 à avoir les Côtes-Rôties on a décidé de rentrer.
Mais voilà, en partant nous nous sommes retrouvé coincés dans les embouteillages, enfin les bouchons, quoi ! Je commençais à Minervois sérieusement et là, Julienas et moi, 

nous avons commencé à nous crêper le Chinon .
D'un seul coup elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie ! Je me suis retrouvé comme Macon. Quoi, me suis-je dit, elle s'est déjà Sauvignon avant même que j'ai le temps de la Sauternes ! Mais je vous Jurançon, je l'avais dans la Pauillac, en effet, j'étais tellement Tokay que j'ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper.
Quand on s'est retrouvés, et que je l'ai vue devant moi en Gros-plant, je lui ai dit 

-” Ne fais pas ta Pomerol, et ne t'en va plus Gamay ! “
En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran
- “Ne m'en veut pas, je voulais juste être sure que ton Saint-Amour était vraiment Sancerre”.
Depuis on ne s’est plus cuités 
 


Texte reçu par la Fédération Internationale des Journalistes et Écrivains du Vin.
Ecrit par Bernadette Thumerelle

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