C'est le nom d'un oiseau que l'on peut voir dans nos montagnes, notamment en Chartreuse où il se reproduit, mais c'est aussi le nom du seul centre de sauvegarde de la faune sauvage de
l’Isère. Et cet été, il a frôlé le burn out.
Situé sur la commune du Gua, le
Tichodrome accueille et soigne les animaux sauvages malades, blessés ou
affaiblis en vue de les relâcher dans leur milieu naturel : martinets noirs,
écureuils, hérissons, fouines, chouettes ou encore buses et vautours sont ainsi
pris en charge toute l’année. Si la saison estivale est d’ordinaire la plus chargée
pour le Tichodrome, cet été a viré à l’hécatombe. En cause : la canicule. En
juin dernier, l’association a reçu 425 animaux, soit une augmentation de 50 %
par rapport à 2018. Parmi les victimes, des jeunes martinets noirs tombés des
toits surchauffés : la structure en a accueilli trois fois plus qu’en 2018. «
Or, c’est une espèce qui demande beaucoup de temps avec une nourriture très
onéreuse et spécifique : des grillons ! », précise le centre. Au total, le
surcoût des dépenses lié à la canicule a été évalué à 10 000 euros. Le Tichodrome a donc lancé un
appel aux dons en ligne qui a permis de récolter une partie de la somme (6 000
euros), mais est toujours à le recherche d'aides.
• Plus d’infos sur le-tichodrome.fr
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