Nous traversons vraiment un drôle d’hiver, froid et sec, sans beaucoup de précipitations et avec très peu de neige dans nos montagnes d'altitude moyenne. Le ski survivra-t-il au dérèglement climatique ? Faut-il continuer à jouer cette carte ? Dans 20 à 25 ans, le ski en dessous de 1500 mètres d’altitude ne sera sans doute plus qu’un souvenir. (*) Que faire alors du temps qu’il reste ? Profiter jusqu’au bout de la manne du ski ou inventer un autre tourisme ? Quels leviers mettre en place pour évoluer vers un modèle économique
différent ? Les acteurs des stations de montagne sont face à des enjeux
qui bousculent nos schémas habituels. Autant de questions et de réflexions qui concernent nos territoires.
Des acteurs de la montagne témoignent
A consulter, trois documents vidéos qui font l'état des lieux dont le premier est un reportage sur un projet immobilier sur Villard-de-Lans. Dans
le massif du Vercors, - on change de massif, mais les problèmes sont identiques -, ces doutes laissent place à la discorde depuis
que l’ex-star du basket Tony Parker a racheté les remontées mécaniques
de la station. Ce dernier compte bâtir un vaste programme immobilier,
aux pieds des pistes. Un projet jugé archaïque et déconnecté des enjeux
climatiques par une partie des habitants.
"Tant qu'il y aura de la neige", un reportage diffusé sur France 2 dans l'émission "13h15, le samedi".
Deux autres reportages avec les interventions d'acteurs de la montagne :
- Guillaume Desmurs, journaliste et écrivain spécialisé en Outdoor ;
- Jean-Paul Constant, maire d'Araches La Frasse en Haute Savoie ;
- Guillaume Desrues, maire de Bourg Saint Maurice - Les Arcs en Savoie ;
- Pascal de Thiersant, Président du directoire AT de la Société des Trois Vallées.
(*) Six petits centimètres. C’est l’épaisseur de neige ce
2 mars 2023 au Col de Porte à 1 325 m d’altitude, en Chartreuse. Le site
de référence de Météo France à moyenne altitude dans les Alpes du Nord dispose
d’une série de 63 ans de mesures. Jamais, à cette date, le manteau n’avait été
si faible. En cumul depuis décembre, 2022/2023 rivalise avec les deux pires
hivers, 1989/1990 et 1992/1993. « Jusqu’à 1 500 m, le déficit est
historique dans les Alpes du Nord », confirme Denis Roy, à Météo France.
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