jeudi 20 novembre 2014

Christophe Ferrari, le président de la Métro en visite au village


Le président de la Métro poursuit sa visite des petites communes rurales. Ce mardi 18 novembre, il était invité par les élus de Proveysieux. Avec eux, il a pu, d’une part arpenter les différents hameaux de cette commune du Balcon Sud de Chartreuse, mais aussi et surtout aborder les enjeux qui vont se juxtaposer dès le 1er janvier, date de mise en place de la future Métropole.
De Rigaudière à Planfay, les hameaux ont été visités

Enjeux financiers quand on sait que le budget de fonctionnement n’est que de 318.000 €, ce qui laisse très peu de marge pour les investissements. Enjeux pour le foncier, pour le maintien des services autour de l’école, pour le PCS (Plan Communal de Sauvegarde) afin d’appréhender les risques naturels, pour la collecte des ordures ménagères ou l’assainissement, autant de sujets qui ont été abordés dans l’optique des vocations qui devraient être transférées à la Métropole.
C. Ferrari a aussi parcouru les 3 classes de l'école
Christiane Raffin, le maire, a aussi clairement affiché son inquiétude quant au financement du maillage des réseaux d’eau de Bréduire et Montenu, des travaux envisagés pour les prochains mois et qui devraient, à terme, permettre de sécuriser ces conduites. Christophe Ferrari, accompagné pour cette visite par Bruno Maneval, directeur de la régie assainissement de la Métro, a pu ainsi rassurer l’édile, précisant qu’il y aurait continuité de toutes les opérations en cours.
Concernant le secteur économique, le président a informé les élus de son souhait de voir installer un réseau Internet à très haut débit dans les six années à venir. « C’est une priorité pour le monde économique… plus personne ne peut se passer de ce réseau THD, et nous comptons bien initier ce chantier en commençant par les communes rurales », précisait Christophe Ferrari.
Les élus ont présenté les enjeux de la commune
Enfin, concernant l’urbanisme, la Métro devrait aussi mettre des outils et des énergies à dispositions des élus, afin de les aider dans leurs démarches, tout en conservant des conseils des architectes conseils du CAUE.

Trois questions au président de la Métro


A.P. : Pourquoi le choix de Proveysieux pour cette visite ?
C.F. : J’ai fait le choix de venir visiter toutes les communes de la Métro. Il est essentiel pour moi de rencontrer les élus communaux, d’évoquer avec eux leurs projets, comment ils vivent l’intégration dans la Métropole et de comprendre ce que chacun apporte, de part et d’autre. Il est important de se rendre compte sur le terrain des questions liées à l’assainissement, au développement, aux risques naturels. C’est un travail de terrain qui me passionne. A la Métropole, nous sommes près de 450.000 habitants, mais chaque territoire doit pouvoir recevoir les services de la Métropole, qu’on soit urbain ou rural.
Christophe Ferrari

A.P.   Les enjeux de Proveysieux ne sont-ils pas trop éloignés de ceux des communes urbaines ?
C.F. : Les habitants du village travaillent sur l’agglomération et sont forcément intéressés par ce qui se passe sur les communes urbaines. Je suis venu ici aussi pour discuter des problèmes plus spécifiques, comme l’assainissement, l’eau, les risques naturels, les transports ou de collecte d’ordures. J’ai aussi questionné les élus sur leur projet communal et voir avec eux comment la Métropole peut l’accompagner et la soutenir, techniquement et financièrement. Élus et services de la Métropole, des petites, moyennes et grandes communes forment un tout.


A.P. : Avez-vous prévu d’informer les habitants sur ces transferts de compétence ?
C.F. : J’ai laissé cette question à l’appréciation des maires et ça se fait déjà dans certaines communes. Je suis conscient que ce mot Métropole fait peur. Mais on a la chance d’avoir une diversité que l’on ne trouve dans aucune des dix autres métropoles françaises.



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