Depuis plus de 20 vingt ans, les populations de tétras lyres (ou coqs de bruyère) ne cessent de régresser en France. Classés « espèce en déclin » dans la liste rouge des oiseaux de France, les petits coqs ont perdu près de 50 % de leurs effectifs sur notre territoire depuis les années 70. Dans le massif alpin, les effectifs sont en constante régression, et s’écroulent dans certaines zones (- 70 % en 20 ans). Le massif de Chartreuse est particulièrement concerné par cette baisse.Cet oiseau montagnard, très fragile, est menacé par le développement des activités humaines telles que le tourisme, le surpâturage, les sports et loisirs « de nature », les aménagements routiers en montagne qui détruisent son habitat et morcèlent son aire de répartition.
Pourtant, la pression exercée par le monde cynégétique conduit au maintien de la chasse de cette espèce en voie de disparition, sur 7 des 9 départements français où elle est présente notamment dans les Réserves Naturelles de la région Rhône-Alpes. Dans ces dernières n’importe quel citoyen risque une forte amende s’il cueille une fleur, pourtant les chasseurs peuvent y abattre des espèces menacées d’extinction !
Forte de ces constats, des associations de protection de la nature telles que la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) interpellent les pouvoirs publics pour le sauvegarde des coqs de bruyère.
Lire à ce sujet les communiqués de presse de ces deux associations qui demandent un moratoire sur la chasse de cette espèce (liens en cliquant sur le nom des associations ci-dessus).
Photo prise dans le massif du Charmant Som
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