Que de chemin parcouru au cours de ces 41 années, depuis ce premier « Echo » paru en 1975, sous l’égide de l’Amicale et de son président aujourd’hui disparu, André Paquet ! De la machine à écrire, avec coupages et collages, jusqu’à l’avènement de l’informatique qui permet de sortir cette publication que tous les foyers proveyzards gardent précieusement, on a sans doute perdu en convivialité mais tellement gagné en qualité.
Depuis le numéro 145 de l’été 2013, on est encore monté d’un cran avec une édition entièrement couleur de 28 pages, ce qui fait dire à certains que cette petite revue aurait bien sa place dans les kiosques à journaux au milieu des magazines.
Pendant de nombreuses années, l’Echo a offert sa couverture aux artistes locaux, peintres et photographes, permettant de mettre en valeur des talents. Depuis quelques années, la une illustre le thème du numéro, généralement avec une photo.
Les membres de l'Echo |
41 ans et 146 numéros parus plus
tard !
Mais revenons
un peu dans le passé. En 1983, l’Amicale ne pouvant plus assurer la régularité
de la publication, elle décidait de passer la main. L’Echo prenait ainsi son
autonomie avec la création de l’association éponyme, qui existe toujours et qui
se réunissait en AG annuelle cette fin de semaine dernière.
Le nouveau bureau élu : Mille Wong et Denis Navizet, co-présidents, Jean-Luc Piovan, secrétaire et Nicole Bertrand, trésorière. |
Depuis 1975, ces différentes équipes ont tenu le rythme et la qualité, se faisant l’écho des activités des associations villageoises : le Sou et l’APE, le Panier Proveyzard, Rencontres et Loisirs, l’ACCA et, bien sûr, l’Amicale, sans oublier l’école communale. L’Echo ce sont des centaines de pages, des enquêtes, des témoignages, des interviews, des dossiers, qui font de ce journal un reflet inégalé de la vie de Proveysieux. Quel plaisir de se caler dans un fauteuil et de relire ces anciens numéros quelque peu défraîchis, d’y retrouver ces témoignages d’Anciens ou d’écoliers aujourd’hui parents d’élèves. Quel village peut se vanter d’avoir collecté et réuni autant d’informations sur plus de quatre décennies ?
Longue vie à l’Echo, qui va allégrement vers son demi-siècle, et merci aux rédacteurs passés et à venir qui nous prouvent, chaque trimestre, que même sur une petite commune comme Proveyzieux, les sujets à traiter ne manquent pas.
Quatre numéros en 2015
Les quatre numéros parus en 2015 |
Dans chaque numéro de
l’année qui vient de s’écouler, un thème a servi de fil conducteur. Ainsi, le
numéro de printemps fut consacré à la liqueur Chartreuse avec une soirée
conférence autour du livre de Michel Steinmetz « Chartreuse, histoire d’une
liqueur ».
L’été nous a fait
découvrir le patrimoine de la vallée du Tenaison illustré par une randonnée
culturelle et gourmande de l’association des Amis du Parc de Chartreuse. Le
numéro d’automne fut consacré aux fruits sauvages : framboises, fraises,
myrtilles, mûres, châtaignes, mais aussi la découverte du verger conservatoire.
Quand à l’hiver, si le thème n’était pas évident, il s’ouvrait sur une magnifique
peinture de Madeleine Buriau, étonnamment d’actualité, que la ville de
Saint-Egrève vient, par ailleurs, de mettre à l’honneur. Exploits sportifs,
voyages, rencontres, comptes-rendus de manifestations organisées par les
associations, pages d’histoire comme ce superbe récit sur la ganterie
grenobloise étaient aussi dans l’actualité de l’Echo cette année. A noter que cette année, l’Echo a aussi publié un recueil de recettes.Pour l’année à venir, un thème a déjà été annoncé : « Qu’est-ce qu’être Proveyzard en 2016 ? ». Un débat sous forme d’échanges devrait servir de thème pour un prochain numéro.
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