Christian Balestrieri |
En pleine chauffe |
C’était la foule des grands jours pour l’inauguration, un chantier
qui a vu son aboutissement l’été dernier après seulement deux mois et demi de
travaux, mené par des « bâtisseurs », comme ils aiment à se nommer
eux-mêmes. « Je pensais qu’on
mettrait six mois ou un an, mais ce fut un enthousiasme quotidien…, pas besoin
de les appeler, ils étaient six ou sept chaque matin », précise
Christian.
200 personnes selon les organisateurs... la police, absente n'a pas compté ! |
Et puis, ce chantier a aussi pu se faire grâce à la participation
appuyée des collectivités locales et notamment une aide conséquente du député
Pierre Ribeaud sur sa réserve parlementaire, du Département et de la METRO.
Élus et financeurs du projet |
Un jour, un des bâtisseurs est arrivé en chantant le fameux
refrain de Christophe Maé, tube de l’été 2016, « Il est où le bonheur ? », une rengaine que chacun s’est
vite appropriée pour ce chantier. On l’a compris, le bonheur c’était sur ce
coin de Chartreuse.
Christiane Raffin, le maire du village, était un peu dans la même
dynamique dans son discours de remerciements : « le tissu associatif de notre commune est bien développé. Derrière
et autour des associations qui animent Proveysieux, se trouvent des hommes et
des femmes qui donnent de leur temps. L'importance du rôle des bénévoles dans
la vie locale n'est plus à démontrer. Nous souhaitons tous que ce tissu
associatif dense perdure, car la vie de notre village est fort riche et rythmée
par de nombreuses rencontres, manifestations et fêtes ».
Georges était au four, mais pas au moulin ! |
Ce fut donc une très belle fête avec deux courtes saynètes où
Corneille revisité laissait la place à deux acteurs de la troupe « Quaix
des Artistes », largement applaudis.
Et puis, le pizzaiolo du jour,
Georges de son prénom, a montré que le four n’était pas seulement une fierté patrimoniale
à l’architecture enviée, mais aussi un vecteur d’animation sur lequel pourront
désormais compter les associations locales.
Rodrigue... (vous connaissez la suite ?) |
60 pizzas sont sorties du four communal |
Pour revenir à Christophe Maé, on peut reprendre une des dernières
lignes de son texte : « C’est
con le bonheur, car c’est souvent après qu’on sait qu’il était là... ».
Quant aux bâtisseurs, on ne se fait pas trop de soucis pour eux, ils ne vont sûrement
pas en rester là, cherchant déjà à s’investir sur un autre projet. A bon
entendeur…
Le financement du four
Département de l’Isère : 5 000 € (43 %)
Réserve parlementaire du député : 1 000 € (9 %)
Commune de Proveysieux : 1 000 € (9 %)
Grenoble Alpes Métropole : 1 500 € (13 %)
Associations de Proveysieux : 3 051 € (26 %)
Soit un total de 11 551 €
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