Mercredi 10 avril, une dizaine d’habitants sont venus à la
mairie pour assister aux délibérations du conseil municipal. Celui-ci avait
pour sujet essentiel les comptes de la commune. Les comptes administratifs et
de gestion 2018, présentés par Jean-Luc Poulet, donnent un excédent de 294
085,05 €. Pour le budget 2019, au chapitre des subventions aux associations,
l’investissement dans le secteur éducatif a été privilégié : 15 000 € iront à
la crèche les Lou P’tiots, 2 600 € à la coopérative scolaire, 1 700 € au Sou
des écoles. Une association récemment créée, “Quaix patrimoine et animations”,
va construire un four à pain dans le centre du village. Elle bénéficiera d’une
subvention de 10 000 €. D’importants travaux cette année Pierre Faure a dû
justifier une augmentation de 2 % de la taxe d’habitation, et des taxes sur le
foncier bâti et non bâti. 2019 sera une année de référence pour le reversement
futur par l’État, dans les années à venir, de l’équivalent de cette taxe
d’habitation. D’après le maire, cette décision, qui va à l’encontre de ses
promesses de candidat, n’a pas été facile à prendre et a suscité un long débat
parmi les élus. La décision a été votée à l’unanimité, moins la voix d’Eric
Rossetti, qui s’est abstenu. Cette année, l’excédent du
budget principal de la commune est en forte baisse.
D’importants travaux seront réalisés - et financés - cette année. Citons, entre
autres, la seconde tranche de l’aménagement des terrains de sport, la
rectification du mur du jardin de l’ancienne cure, la rénovation de la salle
polyvalente et la sécurisation du Pont de Pontdormie.
Pour financer la consolidation du pont, une délibération a
été votée, autorisant le maire à demander un emprunt de 550 000 €. Pour
conclure le conseil, trois délibérations ont été votées pour engager
l’exploitation des forêts vers une certification PEFC (Pan european forest
certification).
Didier Sartor – Dauphiné Libéré, édition du 13 avril
Après le vote de toutes les délibérations, un débat s’est
engagé entre le public et les élus. Premier sujet abordé : la hausse de 2 % de
la taxe d’habitation. Certains étaient pour d’autres contre. L’argument du
maire : depuis 2014 la dotation globale allouée au fonctionnement des communes
est en chute libre : « Quand on a été élus on ne pensait pas que
la DGF serait réduite comme une peau de chagrin. Nous sommes
obligés d’augmenter les taxes pour équilibrer notre budget. C’est peut-être une
volonté des politiques de faire mourir les petites communes. Si on coupe toutes
nos recettes on ne pourra plus vivre et on sera obligés de s’intégrer à des
communes plus grandes. »
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