En aout 2003, un incendie embrasait le massif du Néron (4ème partie)

Le feuilleton de l'été 2020, 

l'incendie du Néron

SEMAINE 4 :
du dimanche 17 août au samedi 23 août

Dimanche 17/08
Les pompiers continuent le travail au sol, mais conservent quelques fourgons-pompes en alerte dans les quartiers et sur la route de Quaix, toujours fermée à la circulation.
Vers 18h, début d’un orage accompagné de pluies importantes qui vont se répéter une partie de la nuit et aider à la maîtrise de l’incendie. Néanmoins l’incendie n’est pas terminé et le dispositif de sécurité est maintenu.

L'incendie du Néron a fait la Une de l'actualité locale pendant l'été caniculaire 2003

Lundi 18/08
Matin : les pluies de la nuit et du matin permettent de conforter le dispositif de sécurisation 
(travail au sol : traitement des souches et arbres brûlés, repère des points chauds).
14h : départ des groupements extra-départementaux. Il reste toutefois environ 20 véhicules et 80 hommes sur le site du Néron. Ils sont affectés d’une part au travail au sol, d’autre part à des postes de vigie 24h/24h pour signaler toute fumerolle ou tout départ de feu.
Un hélicoptère bombardier d’eau reste affecté au traitement au «coup par coup» des fumerolles sur le Néron. Dans la soirée, pas de reprise notable, malgré une légère hausse de température.

Le spectacle était permanent vu du village de Proveysieux

Durant toute la semaine jusqu’au samedi 23 août : 
Persistance de fumerolles et de souches fumantes sur le massif. L’hélicoptère bombardier d’eau continue à effectuer des lâchers d’eau alors que des sapeurs-pompiers poursuivent leur action sur le terrain dans les endroits accessibles à pied dans les secteurs de Champy et de la Roche.
Le Poste de Commandement Central « Néron » installé à Saint-Martin-le-Vinoux depuis le début de l’incendie est démonté le 22 août.
Voilà trois semaines que le Néron brûle (près de 300 hectares détruits), et l’on redoute maintenant de plus en plus les chutes de pierres. On parle aussi du coup de cet incendie et des factures. Deux millions d’euros supplémentaires pour les services départementaux d’incendie. Qui paiera la facture ?
En cette fin du mois d’août 2003, on en est maintenant aux bilans et à la prévention, un sujet qui sera d’actualité dès le printemps prochain.

Une vision générale du massif du Néron après l'incendie : plus aucune végétation sur la partie supérieure

Dossier publié par l’Écho de Proveyzieux, dans son numéro d'automne 2003, réalisé grâce aux documents du Bulletin Municipal de Saint-Egrève, aux nombreux articles du Dauphiné Libéré et aux témoignages personnels.
Illustrations : Jean-Pierre Bertrand, Jean-Pierre Grison, Alain Provost, Dauphiné Libéré.