mercredi 8 mai 2024

Une météo en dent de scie avec un printemps plutôt humide et frisquet...!

On est passé par des hauts, voire des très hauts en ce qui concerne les températures de ce printemps 2024 (autour de 30° entre les 12 et 15 avril), mais aussi des bas, voire des très bas en cette fin avril (deux jours de gel les 18 et 24) avec une décade carrément froide entre le 16 au 24.

Pour la pluviométrie, on est un peu au-dessus des moyennes par rapport aux treize dernières années : 414 mm au lieu de 373 mm, ceci jusqu'à fin avril. Par contre pour le gel, à part ces gelées tardives, on est largement en-dessous des moyennes par rapport aux treize dernières années : 21 jours pour l’hiver 2023/24 – Moyenne : 43 jours depuis l’hiver 2006/07 (*).

Le mois de mai est dans la lignée avec déjà 5 jours de pluie entre le 1er et le 8 et près de 100 mm de précipitations.

 

Le Néron, comme une ile sur la mer de nuages (Photo : Serge Braymand)

L’été va-t-il arriver ?

Pas sûr, enfin pas tout de suite. « Faut attendre les Saint de Glace », dit-on dans les chaumières ! Mais, au fait, c’est quoi les Saints de Glace ? Selon Wikipedia, il s’agit d’une période climatologique située, selon les observations populaires, autour des dates des fêtes de saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais, traditionnellement célébrées les 11, 12 et 13 mai de chaque année. Ces saints étaient invoqués par les agriculteurs et jardiniers pour anticiper l'effet d'une baisse de la température sur les cultures, qui pouvait être observée en cette période et qui provoquait le gel (phénomène de la lune rousse). Une fois cette période passée, le gel ne devait plus être craint.

Statistiquement, le gel survient très rarement lors des saints de glace, et les températures minimales lors de cette période sont contrastées d'une année sur l'autre. Par ailleurs, des gelées en plaine ne sont pas impossibles après les saints de glace. Bien que rarement vérifiée, la tradition millénaire a pris le pas, et certains jardiniers actuels attendent généralement la mi-mai pour planter en extérieur les plantes gélives comme les tomates ou courgettes.

 

Voilà ! Débrouillez-vous avec ça. Pour le jardin, c’est un peu quitte ou double… Et pas sur que les jardiniers de Planfay ou de Garcinière aient les mêmes pratiques…

 

(*) : Relevés à Proveysieux/Moretière – 450 mètres d’altitude. Vous pouvez aussi consulter le site très documenté ROMMA (Réseau d'Observation Météo du Massif Alpin).

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