mercredi 21 août 2024

La montagne entre chiens et loups : la parfois difficile cohabitation avec les chiens de protection des troupeaux

En montagne il est fréquent désormais de tomber nez-à-nez avec un chien de protection de troupeaux. Des chiens imposants, souvent de la race patou qui, selon certains randonneurs, se montrent parfois agressifs. Les éleveurs disent tout faire pour que ça se passe au mieux et désormais internet propose aussi des outils.


Plusieurs infos à lire en ligne :

 

Un témoignage (ci-dessous, publié dans le Dauphiné Libéré concernant la Chartreuse) qui montre que le problème reste entier, même si ces personnes respectent toutes les consignes. 

Pour celles et ceux qui ont peur des chiens, la perte de moyens et l'oubli de toutes les consignes peut aboutir à des accidents et des morsures.

Une situation de contact avec un patou

"Je marchais vers 17 h 20 sur le chemin balisé qui relie le col de Bovinant au Petit Som, un chemin emprunté chaque jour par de nombreuses personnes, dont des enfants. Un patou s’approche de moi, menaçant. Je m’arrête, je lui laisse le loisir de m’identifier longuement, je me retourne très lentement, je ne le regarde pas dans les yeux, je lui parle calmement et, après un certain temps, commence très très lentement à rebrousser chemin. Un deuxième patou, lui aussi menaçant s’approche à son tour. Le premier patou me mord en haut de l’arrière de la cuisse droite. Je ne bouge plus. Il attrape alors très fermement ma ceinture dorsale et me tire vers lui ». C’est à cet instant que la bergère est intervenue et que les chiens ont quitté les lieux, selon le randonneur.

Ce montagnard confirmé, qui n’a pas souhaité porter plainte mais dit avoir signalé l’incident à la mairie de Saint-Christophe-sur-Guiers, explique avoir pourtant évité tout comportement de nature à provoquer les chiens : « Certains propriétaires de chiens de protection de troupeaux expliquent que les attaques sont dues à un comportement inadapté des touristes, mais ce n’était absolument pas mon cas : j’ai essayé de m’éloigner du chien, mais cela n’a pas suffi. Que se serait-il passé si un enfant avait été à ma place, son visage à la hauteur de la gueule de l’animal ? Ce n’est pas un conflit d’usage, on ne peut pas laisser ainsi des animaux dangereux en liberté, faute de quoi les gens vont finir par ne plus oser aller en montagne ».

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