Il
fallait oser.. Ils l’ont fait ! Reprendre le répertoire et plonger dans
l’univers musical du célèbre Toulousain, auteur-compositeur-interprète,
disparu il y a déjà vingt ans, n’était pas la tâche la plus facile.
C’est l’Amicale de Proveysieux qui a eu la riche d’inviter le quatuor
pour cette première manifestation culturelle de la saison à venir.
Entre
jazz et samba, rythme et sensualité, les morceaux les plus connus
étaient au programme du quartet. Michèle Burkey était accompagnée de
Valéry Fiodorov au piano, Thomas Burkey à la guitare et de Jean Philippe
Crescence à la basse..
La chanteuse a vu plusieurs fois l’artiste en concert, à Marseille, au théâtre municipal de Grenoble. « Dès le début, ce fut un flash, j’ai tout de suite adoré ses mots, ses idées de liberté, sa philosophie, sa poésie, mais aussi le personnage… ». Un texte fort, dont elle est l’autrice, sur l’air de Cécile, rend hommage à l’artiste : « … tes mots vibrants et colorés sonnent loin le tocsin, le tocsin en ton sein, ta musique magique nous transporte vers des lieux insoupçonnés… Nougaro, tu n’es pas de Rio, mais le Brésil coule dans tes veines… Tu ris haut, on voit toutes les dents… ». Et c’est vrai qu’on a beaucoup voyagé au cours de la soirée de Toulouse à New York en passant par le Brésil. Le public, fort d’une quarantaine de spectateurs conquis, Nougarophiles, n’en demandait pas plus.
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