Des fruits et légumes en voie de disparition ? |
Pour pallier à cette disparition presque annoncée, le PNR de Chartreuse lance une opération scientifique participative et innovante autour de la redécouverte du patrimoine maraîcher, fruitier et céréalier.
Au cours du mois de février, cinq réunions ont été programmées dans différentes communes du massif, dont une à Proveysieux qui a rassemblé 25 personnes, spécialistes ou pas du jardin potager familial.
Les jardins proveysards produisent abondament |
Stéphane Crozat a passionné son auditoire |
La première année sera consacré à la collecte de données auprès des agriculteurs, jardiniers, restaurateurs, acteurs du patrimoine et du tourisme, membres d’associations ou simples habitants de Chartreuse possédant des connaissances sur les variétés locales ou intéressés par la biodiversité agricole locale et ses valorisations. Il s’agit de retrouver, à l’échelle du massif de Chartreuse, les variétés locales jadis cultivées pour leurs différentes qualités (adaptabilité au milieu, qualités nutritionnelles et gustatives…) et de les proposer dans les exploitations et donc … in fine sur les marchés et dans les assiettes de chacun. Ce sera l’étape suivant qui débutera en 2017.
« A vos potagers, prêts, semez ! », une opération
scientifique participative
Pour cette enquête de terrain, il s’agit donc
de rechercher les fruits, légumes, céréales, plantes fourragères, fleurs,
encore présentes aujourd'hui ou utilisées dans le passé afin d'identifier le
patrimoine cultivé végétal local d'origine, et d'envisager les exploitations
économiques qui pourraient émerger de ces nouvelles ressources. Les partenaires
sont aussi en quête de documents, tels
que photographies et cartes postales, anciens catalogues de végétaux et tous
autres outils liés à des pratiques ou des techniques agricoles particulières,
mais aussi des semences. Les données de l’étude
permettront, en 2017, d'établir une liste
de végétaux caractéristiques du Parc de Chartreuse et de connaître les variétés qui lui sont adaptées. L'identification des acteurs et des usages
donnera la matière concrète pour faire des
propositions de valorisations tout d’abord en direction des agriculteurs.
2 commentaires:
Il y a 40 à 50 ans, mon père achetait à un paysan de Quaix, au marché de la place saint-André, de délicieuses petites pommes très rouges à la chair blanche, qu'on appelait "pommes de fer". Est-ce qu'on en trouve encore?
Oui, il y en a encore sur le Balcon Sud de Chartreuse. On les appelle pomme fer...
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