mardi 21 mai 2019

Humeur : quand l’égo passe avant l’intérêt général


Vous avez sans doute été informés que la date des élections européennes approche à grands pas. Pour ce scrutin, un certain nombre de listes candidatent, notamment à gauche (à droite aussi).
Pour avoir des chances d’avoir des élus, il faut 5% des voix. Pas sûrs que toutes ces listes les obtiennent ! Pas sûr du tout même…
Si l’on s’en tient aux résultats des derniers sondages qui sont, comme chacun le sait, tout à fait relatifs, les listes de gauche qui peuvent envisager de dépasser ce seuil sont :
-        - La liste France Insoumise (LFI) créditée de 8 à 10 %
-        - Europe Ecologie – Les Verts (EELV) crédité de 7%
-        - PS-Place Publique crédité de 4 à 6 %
-        - Le Parti Communiste et le Génération.s de Benoit Hamon crédités tous deux de 3%.
On vérifiera tout ça dimanche soir. Même les 3%, autre palier décisif de ce scrutin puisqu'il conditionnera le remboursement des frais de campagne par l'Etat, sont loin d'être acquis.
Si on fait les comptes, seules les deux premières listes ont quelques chances d’avoir des représentants au Parlement avec une quinzaine d’élus au total, représentant deux tendances. Les trois autres peuvent toujours espérer…, mais ce n’est pas gagné ! Les mêmes sondages donnent entre 22 et 24 % aux listes RN et LREM, soit entre 21 et 24 élus chacune.

Imaginons (« I have a dream »)
Imaginons une seule liste de gauche avec des représentants de ces cinq listes. Si on fait le total des voix on obtient entre 25 et 30 %. Bon tout n’est pas mathématique, mais on pourrait espérer autour de 20%. Ça aurait de la gueule et permettrait à la gauche française, toutes tendances confondues de se refaire une petite santé. Comme le dit le journal Le Monde « les lignes de clivage sont assez réduites. ». Reste le problème de la tête de liste. Encore un problème d’ego ! Avec cette ouverture, ils seraient tous élus !
Il faut quand même aussi rappeler que c’est une élection à un seul tour et que,  dans ce type de scrutin, il n’y a pas de majorité. Donc, lors des votes, on fait des coalitions et on se retrouve. Bon, c’était sans doute un rêve…
"Pan dans le bec", comme dit le palmipède !

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