Lors du dernier conseil municipal, sept délibérations étaient à l’ordre du jour, toutes votées à l’unanimité. La première concernait la crèche associative Lou P’tiots de Quaix en Chartreuse, un sujet qui avait amené quelques tensions entre les deux villages les années précédentes. Le maire a rappelé que, depuis quelques années, des enfants de Proveysieux sont accueillis dans cette structure dans la limite de 3 à 4 équivalents temps plein. Le conseil municipal a décidé de voter une subvention de 4000 €, incluant 1689 € de frais de fonctionnement, sur la base de 563 € par équivalent temps plein.
Une autre délibération concernait l’astreinte déneigement de l’employé communal ainsi que la convention avec une entreprise. Il faut rappeler que le déneigement ne fait pas partie des compétences de la Métropole. Au cours de ce conseil, il a aussi été voté une décision modificative au budget principal, une actualisation à un poste d’adjoint technique et un avis sur l’enquête publique qui concerne la société des abattoirs du Fontanil Cornillon.
Le débat et les discussions ont été beaucoup plus animées, et surtout plus intéressants, au cours de la deuxième moitié du conseil qui concernait les questions diverses. Concernant une proposition de gratuité des transports dans le cadre des sorties des classes pendant le temps scolaire, la commune, comme d’autres petites communes situées hors de l’agglomération, a affiché son mécontentement face à cette mesure, mais difficile a mettre effectivement en place avec les moyens dont elle dispose. On a aussi beaucoup débattu du projet de four à pain proposé par le Comité des Fêtes (voir encadré).
En septembre, la commune décidait, comme 43 autres de la Métropole, de soutenir le programme « Ma commune apaisée » consistant à généraliser la vitesse à 30km/h sur son territoire dès le 1er janvier 2016. Toutefois, les élus proposent de prendre le temps pour cette mise en place en s’accordant un délai supplémentaire, jusqu’au 1er juillet 2016, le temps d’une concertation avec les habitants.
Une très grosse partie des questions diverses était consacrée aux conséquences du passage de Proveysieux en Métropole, un changement de statut qui inquiète Christiane Raffin, le maire, comme la plupart des maires du groupe ADIS. Les élus espèrent ainsi que les chiffres annoncés par la Métropole, qui dépendent maintenant de la CLECT (*), ne seront pas définitifs. « Beaucoup d’élus croyaient que le transfert de conséquences allait simplifier le fonctionnement de leur commune… », précisait le maire. Se faisant ainsi porte parole de ses collègues, le maire tenait à préciser que « les élus, vigilants, souhaitent que le transfert des charges se fasse au plus juste pour les communes et la métropole, qui doit avoir les moyens financiers de les assumer ».
(*) : Qu'est-ce que la CLECT ?
Avec leurs compétences, les communes transfèrent à l'intercommunalité les dépenses qui y sont liées. Afin de garantir une répartition financière équitable, une instance spéciale existe : la Commission Locale d'Evaluation des Charges Transférées (CLECT).
Un four à pain associatif
C’est une idée lancée lors de la fête de l’automne de l’Amicale en 2014 : « Pourquoi ne pas construire un four à pain Communal ? ». La mairie, bien que d’accord sur le principe, attend pour l’instant des propositions plus concrètes, notamment un plan détaillé et un budget précis, afin de savoir si elle peut affecter cette dépense à son budget 2016. De leur côté, les associations ont rencontré l’architecte conseil et mobilisé des bénévoles pour « mettre la main à la tâche ». Une personne du public faisait aussi remarquer que ce projet fédérateur était porté par les associations de Proveysieux, notamment l’Amicale et le Sou des Ecoles, souhaitant ainsi un échange plus constructif entre mairie et comité des fêtes. Une réunion prochaine entre les différents acteurs devrait, sans aucun doute, faire avancer le projet en définissant un calendrier et en évaluant sa faisabilité urbanistique.
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