On parle encore du chalet de la Charmette

France Bleue Isère a consacré un de ses sujets d'actualité au chalet de la Charmette récemment vendu par l'Etat, son précédent propriétaire. François Debray, le président de l'association "Charmette Ouverte" qui s'est battu pendant plus d'un an pour que le bâtiment reste dans le domaine public est intervenu sur les ondes dimanche 22 juillet.
A écouter en cliquant ici.

Quelques commentaires sur cette vente relevés sur ce blog et celui de "Charmette Ouverte" :

"Le parc de tri, si il doit être déplacé, se fera aux frais du groupement, subventionné par ..le Conseil Général.

La solution en foret s’avère impossible. A priori, un accord pourra être conclu avec l'acheteur, que j'ai rencontré pour remplacer le couloir derrière le bâtiment par un équipement amovible sans modifier le circuit des génisses ... Il n'a pas encore assisté a la descente, il verra alors comment ça se passe, il nous est donné jusqu'a l'été 2013 pour décamper ou modifier  ! Voilà, les conséquences de décisions prises sur une autre planète, et a nous de gérer ça, dans l'urgence, car un an , là haut, n'a que 6 mois ! Et l'été, les éleveurs n'ont pas que ça a faire. L’élevage, c'est tout les jours, pour ceux qui  le savent pas ! Et comment prendre une décision rapide, avec des échéances, quand on ne sait pas ce qu'on va être obligés de faire

(se déplacer au col, ou rester avec ces modifs), sans oublier Natura 2000, l'ONF, tous ceux qui ont des exigences supplémentaires ... bref, c'est très compliqué !!.

Gisèle, Présidente du Groupement Pastoral, (pour l'instant !)"

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"Le pompon c'est le numéro courant d'Isère magazine où le Conseil Général de l'Isère s'étend à longueur de pages (10) sur l'aide qu'il apporte aux refuges ... Mieux, la carte du dossier (qui recense donc tous les refuges de l'Isère) mentionne qu'il n'y en a aucun en Chartreuse, qu'en fait aucun ne répond à la définition d'un refuge (même si la Charmette est accessible 5-6 mois par an en voiture ... il en va de même du refuge des Feneys décrit p26 de ce dossier) ... Deux solutions: soit ils n'ont jamais entendu parler de la Charmette (ce dont je doute, nombre de personnes politiques contactées sont ou sont en relation avec le CGI38), soit ils viennent de trouver une définition fort pratique pour excuser leur totale inaction.
On ne sait pour l'instant ce qu'il va advenir du refuge (continuons de l'appeler comme ça malgré la définition du CG38), mais il serait intéressant de faire un bilan économique de la chose: ce que rapporte la vente versus ce que coutait le chalet (étant donné que quasi rien n'y était jamais fait, à mon avis le chalet ne faisait que rapporter de l'argent en locations diverses plus il assurait une activité économique certes réduite mais néanmoins réelle) ... Il faudrait également évaluer la perte: un patrimoine vaut de l'argent, je serai aussi curieux de savoir si le montant de la vente a réussi à couvrir les salaires de tous ceux qui ont gravité autour (employés de France Domaine par ex) pour le temps qu'ils y ont passé, coûts afférents (géomètres, expertises), coûts futurs (il était dit que l'ONF s'engageait à déplacer sinon le parking, du moins la zone de traitement des bêtes avant/après la montée en alpage en créant une vaste clairière dans
 la forêt, encore des coûts qui pourrait être payés par .... nous ?) ...
On peut aussi probablement remercier le Parc de Chartreuse pour son intérêt à la chose, pour une fois que lui était donné l'occasion de faire quelque chose de réellement utile et pratique (pensez-donc, ils auraient pu être à l'origine du seul refuge de Chartreuse :-)... il est clairement plus facile de créer un label pour l'apposer sur le travail des autres, c'est moins risqué.
Bref, tout ceci laisse quand même un petit goût amer ... reste à espérer que l'acquéreur en fera quelque chose d'intéressant, ce serait dommage de dégrader ce lieu magique.".

Pierre Chopot

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J'avais visité le chalet de la Charmette dans l'optique de le remettre en état et de l'ouvrir en gîte ... Je m'étais fait accompagner d'un expert (et, je précise, ami) en rénovation, travaux publics, et son verdict avait été sans appel : il faut tout refaire : toiture, planchers, ... estimation à la louche au minimum 1500 € au m2. Avec à priori au moins 2 saisons de travaux. Faites la multiplication ... Le sous sol est une forêt d’étais pour soutenir le plancher qui s'écroulerait sans cela, le toit est pourri ... N'étant pas Crésus, j'ai reculé devant l'énormité des montants et l'absence possible de rentabilité même à long terme. Je n'ai pas fait acte d'achat, et je comprends la réticence des "pouvoirs publics" qui ont probablement "mieux à faire" de l'argent public. Je pense que durant ces années pendant lesquelles le chalet est resté vide, l'état n'a fait que se dégrader ... tout cela est triste, mais je ne vois pas d'autres solutions.

Et oui, le site est splendide ...

Amicalement

Anonyme